Dr Edouard Zotomou Kpoghomou de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) assure que la classe politique n’entend pas aller au dialogue avec le format actuel. Cet allié de Cellou Dalein Diallo pose les conditions de leur participation autour de la table de discussion.
Le président de l’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRP) indique à la junte que la classe politique a besoin d’être rassurée avant de prendre part au dialogue inclusif.
« Parmi nos revendications, nous avons dit qu’il faut créer un cadre de dialogue. Il a été créé. Mais il ne faut pas continuer à intimider et à arrêter des gens, les mettre en prison simplement sur la base de leurs opinions », déclare Dr Edouard Zotomou Kpoghomou.
Ce responsable de l’ANAD donne les conditions de leur participation au cadre de dialogue initiée par les autorités de la transition.
« Pour que nous participions aujourd’hui, il faut déshabiller le cadre de dialogue qui a été mis en place parce qu’on l’a habillé avec ce qui était dans un cadre de concertation. Le dialogue doit être entre le CNRD est les forces vives, c’est-à-dire les partis politiques et la société civile », lance-t-il.
« Si on doit aller au dialogue, il ne doit pas y avoir de menaces d’arrestation. Parce que dès que vous parlez, on vous attend quelque part pour vous arrêter », poursuit le président du parti URDP.
Aissata Balde