L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a exprimé son indignation face à la décision du tribunal de Dixinn suspendant le renouvellement de ses structures. Dans une déclaration publiée le 2 mars 2025, le parti qualifie cette suspension d’« attaque frontale contre la liberté d’association et la démocratie », dénonçant « une instrumentalisation flagrante de la justice » par les autorités.
L’UFDG considère cette décision comme une nouvelle tentative d’entrave à ses activités, estimant que la justice, « pilier de l’État de droit, se transforme en simple exécutant d’un pouvoir qui ne cache plus ses ambitions dictatoriales ». Le parti affirme être la cible d’une « persécution implacable », évoquant des assassinats impunis, des poursuites judiciaires jugées fantaisistes, ainsi que des « arrestations et condamnations arbitraires de ses militants et responsables ».
Le parti de Cellou Dalein Diallo rappelle que le processus de renouvellement de ses structures « s’est toujours déroulé dans le strict respect de ses statuts », et que la suspension en cours constitue « une violation flagrante de la liberté d’association et des droits constitutionnels des citoyens », en contradiction avec la Charte de la transition.
Par ailleurs, l’UFDG accuse la junte de concentrer ses efforts sur la promotion de la candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle, alors que ce dernier s’est engagé à ne pas se présenter. « Toute l’Administration est mobilisée pour promouvoir la candidature illégale de Mamadi Doumbouya, en violation de son serment, de la Charte de la transition, de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance », affirme la formation politique.
Face à cette situation, l’UFDG appelle ses militants et sympathisants à « se mobiliser pour faire barrage à cet acharnement de la junte contre les partis politiques et les organisations de la société civile ». Réaffirmant sa détermination, le parti assure qu’il ne cédera ni « à l’intimidation ni à l’injustice » et qu’il « se battra jusqu’à la victoire de la démocratie ».

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