Cela fait plus de 5 jours que certains citoyens des districts de Kaporo, Walia, le secteur de Ndoulibili et kaleghbé tous relevant de la sous-préfecture de Samaya dans Kindia ont été envahis par l’eau du fleuve du barrage hydroélectrique de Samou. Plusieurs dégâts matériels sont enregistrés suite à cette inondation.
Joint par notre de rédaction ce vendredi, le maire de la commune de Samaya affirme que cette situation a été provoquée par la montée de l’eau du fleuve et cela a causé d’énormes dégâts dans ces districts.
« C’est dans la nuit du Dimanche que le président du district de kaporo m’a informé que l’eau a débordé la limite, donc il est rentré dans certaines concessions. Lundi matin, moi aussi j’ai informé le sous-préfet, j’ai informé aussi le commandant de la gendarmerie, j’ai informé le préfet de Kindia. Donc on a fait une délégation sous-préfectorale, on est parti sur le lieu, on a constaté réellement l’eau a dépassé la limite. On a vu que certains bâtiments sont dans l’eau, les toilettes sont tous envahis par l’eau. Et l’eau de puits et l’eau de toilettes tout est mélangé déjà. Et il n’y a pas de différence, même le poste de santé de là-bas aussi a été envahi par l’eau et beaucoup de champs de riz ont été détruits aussi », narre Abdoulaye Camara maire de la commune rurale de Samaya
Pour éviter le pire dans ces villages, il a été question de faire déménager certains citoyens, précise notre interlocuteur.
« Avant qu’on arrive, on a trouvé que le président du district de Kaporo a pris la décision de faire sortir tous les gens dans les concessions qui ont été inondées par l’eau. Donc il leur a fait déménager chez les autres voisins qui sont à côté. Donc nous aussi c’est les mêmes procédures qu’on a entamées. On a fait sortir tous leurs biens envoyés dans la concession des voisins, on leur à confier là-bas en attendant que les autorités ne trouvent une solution ».
Malgré la diminution de la quantité d’eau, les responsables de cette localité n’osent pas pour le moment demander aux citoyens de revenir dans leurs concessions habituelles.
« À l’heure où nous sommes ce vendredi 02 septembre, l’eau à reculé un peu mais juste qu’à présent il y a certains bâtiments l’eau est dedans et il y a les champs de riz aussi l’eau a attaqué, mais il y a certains, l’eau a libéré, mais jusqu’à présent on n’a pas eu le courage d’installer les gens », ajoute-t-il.
Depuis l’installation de ce barrage en 1970, c’est les trois dernières années que l’eau a commencé à déborder. Mais le pire s’est produit en cette année 2022.
Abdoulaye Bangoura et Kaba Kouyaté