La justice de paix de Mali a rendu son verdict le 7 février 2025, condamnant Amadou Keïta à un an de prison avec sursis et à une amende de 12 millions de francs guinéens. Son tort : avoir abattu un lion dans le parc du Moyen Bafing, un espace protégé reconnu pour sa biodiversité. Il a été jugé coupable de braconnage et de pénétration illégale dans une zone réglementée.
L’affaire a suscité une vive réaction des autorités et des défenseurs de l’environnement. Le lieutenant Mamady Touré, responsable du parc national du Moyen Baffing, a souligné la portée exemplaire de cette décision.
“Cette condamnation est un rappel strict de l’importance du respect des lois environnementales. Les éleveurs doivent prendre des précautions, comme aménager des espaces sécurisés pour leur bétail, afin d’éviter tout conflit avec la faune sauvage”, a-t-il déclaré.
Ce cas met en évidence la complexité de la coexistence entre les activités humaines et la préservation des espèces menacées. Il souligne aussi la nécessité d’un cadre juridique strict et de campagnes de sensibilisation pour garantir un équilibre entre protection de la nature et moyens de subsistance des communautés locales.
Amadou Keïta a expliqué avoir agi après que le lions aient ravagé plusieurs de ses vaches, illustrant ainsi les défis auxquels sont confrontés les éleveurs vivant à proximité des zones protégées.
AOD