Il a fallu seulement 24h, entre sa nomination et son limogeage au poste de ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Eta pour que Sadiba Koulibaly rentre définitivement dans l’histoire selon ses soutiens.
Ce départ avec fracas de l’homme en treillis connu pour son sens élevé de responsabilité, et adulé pour être la colombe parmi une touffe de collaborateurs du chef de l’Etat devenue de plus en plus faucons, est ressenti par l’opinion comme un signe de radicalisation du pouvoir.
Pour revenir à ce limogeage, si c’en est un, le partant aurait plutôt poliment décliné le poste. C’est du moins ce qu’on apprend auprès de nos sources bien introduites au palais Mohamed V.
« Depuis l’annonce de son départ de son poste de chef d’Etat-major de l’armée et sa nomination dans la foulée comme ministre de l’urbanisme, la maison du Général n’a pas désemplie. C’était pour lui demander de prendre le poste. Mais il est resté catégorique en faisant savoir qu’il n’en veut pas, mais qu’il continuera à servir le pays », nous a narré une source qui a suivi de très près toute cette péripétie.
En un mot comme en mille, et cela est de la palissade, Sadiba Koulibaly n’a pas été consulté avant sa nomination, et c’est pourquoi, il a plutôt décliné le poste.
Mognouma