Ousmane Gaoual Diallo réfute les accusations de « disparition forcée » portées contre le président de la transition, le ministre de la Défense et le haut-commandant de la gendarmerie. Le porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo, a vivement réagi aux accusations de l’avocat français Vincent Brengarth. Ce dernier représente les épouses des activistes Oumar Sylla alias Fonikè Mengué et Mamadou Billo Bah, portés disparus depuis le 9 juillet 2024. Brengarth accuse le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, le ministre de la Défense Aboubacar Sidiki Camara et le haut-commandant de la gendarmerie, général Balla Samoura, de « disparition forcée ».
Diallo a qualifié ces accusations de « très graves » et a averti qu’elles pourraient entraîner des conséquences judiciaires pour l’avocat. Il a déclaré : « Monsieur Vincent, ce qu’il dit sur la Guinée, je pense que du point de vue de son métier d’avocat, cela devrait inquiéter ses confrères de notre pays. Que des personnes s’inquiètent ou portent plainte au profit des citoyens qui l’ont saisi c’est légitime. Mais qu’il parte jusqu’à accuser le chef de l’Etat, le haut commandant de la gendarmerie, le ministre de la Défense, c’est une déclaration très grave et qui pourrait y avoir des conséquences judiciaires y compris pour lui. »
Une plainte pour « disparition forcée » a été déposée cette semaine à Paris. Diallo a menacé l’avocat de poursuites, affirmant : « Cet avocat fait tout sauf défendre la vérité. Ses accusations sont extrêmement graves, et j’espère que les juges de notre pays vont vérifier tout ça pour voir quelles sont les démarches judiciaires à enclencher parce qu’il n’est pas hors la loi parce qu’il réside en France. »
Le porte-parole du gouvernement a conclu en affirmant que le gouvernement travaille activement sur le cas des personnes disparues. « S’il y a des informations sérieuses, la justice guinéenne est à l’écoute et les démarches sont entreprises pour faire en sorte que ceux qui sont dans les mains de quelqu’un ou dans d’autres organisations, qu’ils soient retrouvés. Nous travaillons sur ça, la police judiciaire est mobilisée et à l’écoute de toute bonne information relative à ça. Mais pour le reste, la campagne de discrédit arrive à sa fin. »
Source Laguinee.info