Interdiction d’exercer contre un journaliste : les associations de presse s’y opposent et rappellent le SPPG à l’ordre (Déclaration)

Les associations de presse de Guinée s’opposent à la récente décision du SPPG contre un journaliste. Pour rappel, ce confrère qui évolue à N’Zérékoré, principale ville du sud de la Guinée, était détenu la semaine dernière pour usurpation de titre. Après avoir négocié et obtenu sa libération, le syndicat de la presse lui a infligé une interdiction d’exercer pendant six mois. Mais lesdites associations jugent la mesure « illégale » et n’excluent pas de saisir la HAC. C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe qu’elles ont publiées.

Les Associations professionnelles de presse de Guinée, ont appris, par voie de presse, la décision du Syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG), interdisant à un journaliste d’une radio privée locale, l’exercice de son métier jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision, première du genre en Guinée, a fait l’objet d’échanges, le jeudi 18 août 2022, entre les présidents des associations de presse et le Secrétaire général du SPPG. Ces responsables d’associations de presse ont proposé au Secrétaire Général du SPPG, de prendre les dispositions idoines, à l’effet de rapporter ladite décision.

Les présidents des Associations de presse ont rappelé au Secrétaire Général du SPPG, que la décision extrême de suspendre ou d’interdire à un Journaliste d’exercer son métier, ne peut être prise que par la Justice et la Haute Autorité de la Communication.

Par conséquent, les Associations professionnelles de presse de Guinée se désolidarisent de cette décision illégale du SPPG. Les Associations professionnelles de presse de Guinée se réservent ainsi le droit de saisir la Haute Autorité de la Communication (HAC), pour toutes fins utiles.

Ont signé :
Le Président de l’URTELGUI
Le Président de l’AGUIPEL
Le Président du REMIGUI

Le Président de l’AGEPI

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Share to...