La décision du procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) concernant la fermeture des boutiques et autres points non agréés de vente de médicaments est entrée en vigueur le 15 septembre 2022, tel qu’initialement prévu.
Selon le constat fait par un reporter de FlashGuinée.info ce vendredi matin, cette décision prise par Aly Touré est appliquée par les vendeurs de médicament de Matoto marché qui ont tous fermés leurs boutiques lorsque notre reporter faisait son constat.
Si la décision est bien accueillie par les professionnels de santé qui ont toujours souhaité son application, c’est le contraindre pour les boutiquiers qui vendent des médicaments. ces derniers demandent à l’Etat de leur venir en aide. C’est le cas d’Abdoulaye Barry qu’on a trouvé assis devant sa boutique à Matoto marché.
« Bon moi je pense que cette décision prise par le procureur Aly Touré, de fermer nos lieux de ventes, il doit nous pardonner. L’Etat doit essayer de nous soulager puisque nous avons aussi des familles derrières nous », a-t-il brièvement lancé.
Cette décision concerne les structures médicales et paramédicales clandestines, notamment les cliniques, centres d’imagerie médicale, laboratoire de biologie médicale. La pratique constitue des infractions graves à la loi pénale telles que prévues et punies par les dispositions des articles 880, 678 et suivants du Code pénal ainsi que les articles 2,3 et 35, 7, 91, 92 et 169 de la Loi L2018 24 AN du 20 juin 2018 relative aux médicaments, produits de la santé et à l’exercice de la profession de pharmacien en République de Guinée.
Selon le secrétaire général du syndicat des pharmaciens de Guinée, docteur Manizé Kolié (95% des décès » des 40 dernière années sont occasionnés par la consommation des faux médicaments.
Abdoulaye Bangoura pour FlashGuinée.info