La présidente du parti Front pour l’Alliance National (FAN) s’est prononcée le week-end dernier sur l’interdiction de la vente des médicaments dans les endroits non agréés par l’Etat. Makalé Camara qui ne s’oppose pas à cette mesure des nouvelles autorités, souhaite de préférence que ces dernières ajoutent à cette décision des mesures d’accompagnement qui permettraient aux citoyens d’avoir les médicaments aux prix pas trop élevés.
« Le trafic de médicament est un fait qui sévit dans le monde entier, c’est un marché qui vaut de l’or. C’est des milliards et des milliards qu’on brasse et les faussaires n’arrêterons pas cette pratique, car ils gagnent de l’argent. Quand même on peut faire comme les autres, en minimisant les effets sur la population dont nous avons la charge de diriger. Si aujourd’hui on ne veut pas qu’il y ait des faux médicaments pour que nos populations soient saines, il faut faire en sorte qu’il y ait assez de produits et à bas prix, les produits génériques pour que la population y entre en possession. Quand -on pose un acte, il faut aussi faire des mesures d’accompagnement. Sans les mesures d’accompagnement pourquoi casser ? Nous n’avons pas ce que nous avions, nous ne pouvons pas accéder ce que nous souhaitions avoir » a-t-elle dit lors d’une rencontre avec ses militants le week-end dernier à Conakry.
Faut-il dire que cette décision des nouvelles autorités d’interdire la vente des produits de soins par les structures non reconnues par l’État est entrée en vigueur le 15 septembre 2022. Depuis cette date, visiblement tous les endroits où l’on vendait des médicaments sont fermés sur toute l’étendue du territoire national.
Alseny Fanoum camara pour FlashGuinee.info