Au lendemain de la deuxième comparution de Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba dans le procès des massacres du 28 septembre 2009 qui se tient au tribunal délocalisé de Dixinn, ce mardi 25 octobre 2022 maître Antoine Pépé Lamah avocat de Dadis Camara a réagi sur les propos tenus par Toumba Diakité à la barre contre son client.
Joint au téléphone par nos confrères de FIM FM dans l’émission Mirador, Maitre Antoine estime que les déclarations de Toumba devant la barre ne sont rien d’autre que la tradition d’une haine qu’il nourrit contre la personne de Dadis Camara, son ancien patron.
« Comme à son habitude, Aboubacar sidiki Diakité alias Toumba s’est livré à une véritable mise en scène à l’audience de ce 24 octobre 2022 en dehors de prouver davantage à l’opinion qu’il est un homme sans cœur d’ôter la vie à un être humain à tout moment et sans remord. Toumba a simplement choisi d’achever son projet machiavélique et tentative d’assassinat contre la personne du président Moussa Dadis Camara le 03 décembre 2009 dans ce procès, mais malheureusement pour lui il s’est planté dans des contres vérités et incohérences face à l’accusation. Les faits qu’il essaie aujourd’hui et à tout prix d’ailleurs de coller au président Dadis Camara n’est rien d’autre que la tradition d’une haine qu’il a nourrie contre celui-ci depuis qu’il a estimé que ce dernier lui a écarté dans le cadre des missions de la sécurisation de la présidence. Vous savez c’est bien beau de dire Dadis a fait ceci ou cela, ça sera sa parole en lui contre Dadis ».
Pour cet homme en robe, après un communiqué du ministre de l’administration du territoire d’alors demandant aux leaders politiques de rejeter cette manifestation, est-ce qu’ils étaient convaincus de sa tenue au point de la réprimer.
« Toumba dans la narration lui-même se dit que le 27 septembre 2009 ils rentraient de Labé, tous étaient fatigués et c’est tard la nuit que Dadis est entré en contact avec le président Sidya Touré à qui il a prié de bien vouloir reporter ces manifestations. Mais bien avant un communiqué du ministre de l’administration du territoire était déjà passé pour demander à ces leaders politiques de rejeter leur manifestation. Est-ce que vous pouvez dans ces conditions considérer qu’ils étaient bien convaincus que la manifestation aura lieu au point de prendre des dispositions pour la réprimer, je pense qu’avec le bon sens, on peut comprendre que c’est des contres vérités », soutient-il.
Alseny Fanoum Camara pour Flashguinée.info