Alsény Aye Soumah, journaliste reporter au groupe Djoma médias a été victime d’une agression alors qu’il couvrait les manifestations à Bambéto ce jeudi 7 juillet 2022.
Joint par notre rédaction, notre confrère a raconté ce qu’il a subi ce jour lors de l’exercice de son métier. l
« J’étais avec les manifestants ce matin au niveau de Bambeto, je prenais des images et j’avais commencé à faire des interviews avec deux personnes, pendant que je m’apprêtais pour prendre une troisième personne que j’ai été interpellé par certains manifestants mal intentionnés en disant de quitter les lieux et d’aller filmer les policiers aussi. J’ai dit d’accord. Le temps pour moi de prendre mon matos pour bouger, c’est en ce moment que j’ai reçu un caillou sur ma tête, j’ai perdu connaissance complètement et je suis tombé. Ils sont venus eux même et m’ont conduit dans une clinique de la place et j’ai reçu les premiers soins », décrit-il.
Notre confrères précise qu’il a ensuite été protégé par les forces de sécurité à sa sortie de la clinque. Ce qui lui a permis d’achever le reste de son travail.
« Quand je suis sorti de la clinque, les policiers m’ont protégé et j’ai pris quelques images après je suis rentré à Djoma. Le matériel n’a pas été touché et j’ai été cogné par des manifestants qui étaient content au début de l’interview ».
Plus loin, Alseny Aye Soumah lance un message à l’endroit des jeunes manifestants : « Il faut qu’ils comprennent que les journalistes ne sont pas contre eux. Nous faisons notre boulot et nous cherchons des informations pour informer l’opinion nationale et international et si nous sommes victimes dans l’exercice de notre métier, c’est compliqué. Il faut qu’ils comprennent cela ».
KABA KOUYATE