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Un cadre de l’UFR estime que la suspension de l’imam Yaya est « une décision de la honte et de la haine »

La suspension et la radiation de l’Imam Yaya Camara par le Secrétariat général aux affaires religieuses pour faute lourde sont diversement appréciées dans notre pays. Pour Fodé de l’Union des forces républicaines (UFR), cette décision est non fondée.

Dans un communiqué en date du 15 septembre, le secrétariat général aux affaires religieuses a suspendu et radié l’imam Yaya Camara pour « faute lourde », puis l’a interdit de de parler au nom de l’islam en public.

Cette décision prise Elhadj Karamo Diawara, secrétaire général aux affaires religieuses, à l’encontre du prêcheur Yaya Camara ne fait pas l’unanimité. Dans le camp de Sidya Touré, cette suspension est mal perçue.

« El Hadj Yaya CAMARA est radié de ses fonctions d’Imam et de prêcheur sur l’étendue du territoire national par le Secrétaire général des Affaires religieuses. Une décision de honte et de haine », dénonce Fodé Baldé, responsable de la communication digitale de l’UFR.

Ce religieux, connu pour son intransigeance sur les réseaux sociaux, n’est pas à sa première suspension. Elhadj Yaya Camara avait radié l’ancien secrétaire général aux affaires religieuses, Aly Jamal Bangoura.

Alors que cette fois-ci, l’imam Yaya Camara est interdit de se prononcer au nom de l’islam en public sur toute l’étendue du territoire national, beaucoup d’observateurs s’interrogent sur son sort toutefois s’il transgressait cette interdiction. L’avocat Mohamed Traoré apporte des précisions.

« Pour avoir une idée de ce que risque l’imam Yaya Camara, il faut se rappeler un peu le cas de l’imam Nanfo Ismaël Diaby. Celui-ci avait fait l’objet d’une mesure similaire prise contre l’imam Yaya Camara. Pour avoir violé cette interdiction, Monsieur Diaby a été arrêté, jugé et condamné pour trouble à l’ordre public notamment. Il avait été relaxé en appel, le juge d’appel n’ayant retenu contre lui que la violation d’un acte réglementaire c’est-à-dire une contravention passible de 50.000 francs d’amende », indique l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée.

Va-t-il se plier ou non à cette interdiction ? Ce qui reste clair, l’imam Yaya Camara est très présent sur les réseaux sociaux et beaucoup suivi pour son franc parler.

Aissata Balde

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