Considéré comme l’un des plus grands centres d’affaires et l’un des plus sales de la capitale, le marché Khôrè sountou de Matoto présente de nos jours une belle image. Selon nos informations recueillies lors d’un constat sur les lieux, ce changement est dû à la politique qu’a instaurée l’actuel maire de ladite municipalité.
« Bon nous ici au marché de Matoto l’affaire des ordures nous allons remercier les autorités qui ont apporté beaucoup leur aide dans la gestion des ordures, puisque avant l’arrivée de monsieur le maire de la commune Mamadouba Tos Camara, il y avait plus d’une cinquantaine des tas à ordures qui se trouvait dans la poubelle. Aujourd’hui c’est notre Bacs d’ordure est vide il a pu ramasser toutes les ordures, sauf ce que nous déposons le matin et d’ici le soir il vont encore ramasser. Donc on est content de lui. Puisqu’ici pour le moment le marché est propre.
Nous savons tous que l’homme est toujours avec les ordures au fur et à mesure que le nombre de personnes augmente, c’est de la même façon que les ordures aussi vont augmenter. Nous savons que les marchandises que les femmes de Gninguèma vendent, c’est des fruits, alors que les fruits viennent toujours avec des ordures. Quand vous avez trouvé qu’ici est propre comme çà ce que l’autorité joue son rôle. Nous demandons à chacune des femmes d’être propre de ramasser toujours les ordures qui se trouve autour d’elles et aller les déposer dans la poubelle chaque soir avant de rentrer. Bon chez nous ici les billets c’est 500fg et le droit du marché c’est aussi 500fg » déclare Mamadou Moussa Bah secrétaire général du bureau dudit marché, interrogé ce Lundi par un de nos reporters.
Sur le même sujet, Bountouraby Camara, vendeuse au sein du marché de Matoto Khôrè sountou, se réjouit de la propreté de leur lieu de commerce. Pour elle, c’est impossible de cohabiter avec les ordures qui sont souvent sources de maladie.
« Actuellement l’affaire des ordures, ça va, on ramasse tous les jours. Une fois que la poubelle se remplit, les ramasseurs viennent rapidement prendre vite. Donc ça va pour le moment. En plus hors mis tout ça, nous aussi, nous payons dès fois certains ramasseurs pour ramasser et mettre les ordures dans la poubelle pour nous. Donc actuellement nous pouvons dire que les autorités s’occupent vraiment des ordures et c’est ça que nous voulons, puisque personne n’est ami avec les ordures », a-t-elle lancé.
Après le marché de Khôrè Sountou, notre reporter s’est aussi rendu au marché de Gninguèma. Là aussi c’est la même propreté qui règne. Trouvée, sur place près de ses marchandises, M’Mah Camara dit être satisfaite par rapport à la gestion des ordures dans ce lieu de vente.
« Bon, avant l’affaire des ordures nous fatiguait beaucoup, mais maintenant nous pouvons dire Dieu merci. Une fois que nous mettons les ordures, ils viennent directement prendre le bac à ordures et déposent un autre bac vide, donc maintenant nous pouvons dire Alkhamoudoulilaye puisqu’ici c’est propre. Actuellement nous payons 500 fg pour le droit du marché et 500fg aussi pour les chefs du marché, c’est ça la vérité. En plus je conseillerais à tous mes collègues en tant que femme si vous voyez les ordures autour de vous, ramassez-les et venez les mettre dans la poubelle pour que nous essayions tous de s’asseoir dans la propriété. Au niveau des autorités je leur dirais de continuer toujours dans le même sens à rendre le marché propre ».
Il faut cependant rappeler qu’en cette période de grandes pluies, certains marchés de Conakry de la capitale affichent une mauvaise image. Conséquence, les citoyens sont obligés de marcher dans la boue pour faire leurs achats.
Abdoulaye Bangoura pour flashGuinée
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