Après que le président du tribunal Ibrahima Sory 2 Tounkara ait rejeté la demande de mise en liberté du Colonel Ibrahima Camara dit Kalonzo qui a comparu dans la journée du mercredi 16 novembre 2022 dans le procès des massacres du 28 septembre, un de ses avocats en l’occurrence maître Salifou Béavogui a dit que si le tribunal ne fait pas preuve de prudence son client risque d’être victime d’une erreur judiciaire.
« En ce qui concerne le colonel Ibrahima Camara dit Kalonzo qui a comparu ce matin si on n’en prend pas garde, si on ne fait pas preuve de prudence (…) il risque d’être victime d’une erreur judiciaire de façon l’acolyte. Dans un petit coin un gendarme qui a suivi tout, qui était dans le théâtre des événements, qui était sur le terrain, qui a décrit l’atmosphère, qui a même cité certaines personnes nommément et qui est en fonction, il n’est pas dans le box des accusés, qui a été l’acolytemenet été interrogée comme témoin et on l’a laissée partir. Alors qu’il a été une des personnes ressource cite simplement le nom du colonel Kalonzo et le fait de le citer, il se retrouve dans le dossier », indique-t-il.
À en croire Me Salifou Béavogui, son client n’a rien à avoir dans cette affaire.
« En résumé, cet accusé qui a comparu ce matin n’a rien à avoir dans cette affaire, sur le champ et d’office le tribunal devait le remettre en liberté et poursuivre la procédure malgré la sensibilité et gravité des faits. Donc au jour d’aujourd’hui son interrogatoire à la barre est une satisfaction totale pour moi parce qu’il a livré sa part de vérité qui consiste à soutenir qu’il n’était ni de prés ni de loin au stade, il était en prison. Il a été libéré de la prison bien après les événements ».
Sow Diaguissa pour Flashguinee.info