Les jeunes de Labé comme la grande majorité des jeunes guinéens, aiment le football. Au lendemain des événements douloureux qui se sont produits au stade du 03 Avril de N’Zérékoré ayant coûté la vie à plusieurs de nos compatriotes, les commentaires fusent de partout. Certaines mauvaises langues et certaines presses vont jusqu’à jeter de l’anathème sur des supporters et l’équipe de Labé.
Avant tout d’abord, permettez-moi de m’incliné devant l’âme des disparus. Que Dieu les accueille dans son paradis céleste. Amine.
Je signe, j’insiste et persiste que le public sportif de Labé est l’incarnation du fair play. C’est un secret de polichinelle que les amoureux du cuir rond de Labé aiment le bon jeu. Pour témoigner, demandez les clubs de ligue 1 et 2 et même de la nationale, combien de fois ils ont été applaudis dans l’antre du stade régional Elhadj Saifoulaye Diallo de Labé ? Ce, au détriment des clubs de Labé (Fello Star, Espoirs de Labé et le Kolima AC).
Les clubs de Labé ont perdus des matchs très décisifs sur leur propre terrain devant des milliers de supporters sans qu’une mouche ne soit touchée. Savez-vous combien de matchs décisifs les espoirs de Labé ont perdus devant son stade plein ? À Labé, nous avons assisté à la relégation de nos clubs sans que personnes ne soit violenter. N’est-ce pas une preuve de FAIR PLAY?
Je me rappelle du récent match du Fello Star de Labé contre l’AS Mineur de Sangaredi où l’équipe de Labé était condamnée à une victoire pour se maintenir en ligue 1. Sangaredi avait gagné et après le match, aucun joueur de l’ASM encore moins un arbitre n’avait été touché. L’ASK, le Horoya, le Hafia, le Milo, l’ASM la SAG et autres… ont tous été applaudis au stade Elhadj Saifoulaye Diallo.
Tous ces exemples viennent confirmer que le public sportif de Labé n’est pas violent. Il y’ a un mois, cette même équipe de Labé perdait sur sa pelouse face à Koundara qui empocha 100 millions de francs guinéens et tout s’était passé dans la convivialité et dans le FAIR PLAY.
Ceci dit, il faut laisser en paix l’équipe de Labé. Mener les enquêtes approfondies pour trouver les vraies raisons de ce drame. Situez les responsabilités pour que chacun paie sa forfaiture.
Aux journalistes, oubliez la guerre des chiffres rappelez-vous de la responsabilité sociale du journaliste.
Plus jamais ça dans nos stades !