Alhousseine Makanera, président du Front national pour le développement (FND) assure que sa formation politique ne participera pas à la marche citoyenne projetée par le FNDc, mercredi 17 août, sur toute l’étendue du territoire national.
Alors que les soutiens se multiplient pour la marche du FNDC, prévue demain mercredi, le président du parti FND trouve inopportune la manifestation des acteurs de la société civile. « Je ne m’associerais pas à une manifestation à l’initiative du FNDC surtout aujourd’hui qu’il est dissout par le ministère de l’administration de la centralisation et du Territoire », indique Alhousseine Makanera.
Il assure que les membres du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) devraient être légalistes et accepter leur dissolution par le ministre Mory Condé.
« Un acte administratif bénéficie de la présomption de légalité. On est obligé de respecter la loi si on est démocrate et le préalable du privilège. Dès que l’acte est pris, on est obligé de se soumettre. Si on n’est pas d’accord, seul le juge peut dire si l’acte est illégal ou pas. Ce n’est pas les organisations non gouvernementales, des ONG qui peuvent annuler un acte d’un ministre », déclare M. Makanera.
L’ancien ministre de la communication assure que même si l’ancienne mouvance présidentielle décidait d’accompagner une manifestation du FNDC, qu’il ne se pliera pas à une telle décision.
« Peut-être que le RPG Arc-en-ciel a changé mais moi je ne changerai pas. Mon problème avec la plupart de mes compatriotes c’est parce que je suis constant et dans ma conviction, personne ne me tirera vers le bas. Je suis convaincu que le FNDC n’est pas une ONG qui défend le droit. Quand on défend le droit même s’il s’agit de ses pires ennemis, on défend leur droit », fait remarquer Alhousseine Makanera dans mirador.
Aissata Balde