Dans une sortie médiatique, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé, pour justifier l’arrestation d’Etienne Soropogui, a affirmé que le leader du mouvement Nos valeurs communes était concerné par une convocation du parquet de Dixinn à laquelle il refusait de répondre. Des propos que réfutent Sékou Koundouno du FNDC.
Le responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) dément le ministre Mory Condé qui prétend qu’Etienne Soropogui s’était caché pour échapper à une convocation du parquet de Dixinn.
« Faux, Étienne SOROPOGUI n’était pas caché. Il était à son domicile et ne l’a jamais quitté. Pourquoi se rendre dans un studio de radio s’il était recherché », interroge Sékou Koundouno.
Ce membre du FNDC estime que les autorités de la transition sont dans une démarche à vouloir réduire au silence toutes les voix discordantes.
« Mory Condé homme de main de la nébuleuse CNRD joue à la confusion, à la diversion pour sauver l’image de ses maîtres en mode dictature et panique à bord dans un semblant de sérénité », dénonce-t-il.
« Le mode opératoire est connu, le valet Charles Wright va instruire à son intendant Algassimou procureur de Dixinn de décerner un mandat antidaté et remettre au laquais Balla Samoura pour se couvrir. Ce pays fait pitié et mérite mieux », ajoute Sékou Koundouno.
Aissata Balde