Le responsable des stratégies et de planification du Front national pour la défense de la constitution dénonce les conditions de détention des prisonniers à la Maison centrale de Conakry. Sékou koundouno estime que les soins médicaux destinés aux détenus laisse à désirer.
La mort de l’ancien président de CENI à la Maison centrale de Conakry des suites d’un AVC vient conforter la position de Sekou Koundouno qui estime que les détenus sont laissés pour compte.
« Malheureusement, dans les conditions actuelles, la Maison Centrale de Conakry n’est pas en mesure de garantir des soins adéquats aux détenus. Déjà, dans les hôpitaux publics, les soins dispensés aux malades laissent à désirer, à plus forte raison dans un établissement pénitentiaire. Par ailleurs, il faut signaler avec beaucoup de regret qu’à chaque fois qu’un détenu à été référé à un des hôpitaux nationaux, c’est souvent dans un état grave et lamentable》, dénonce-t-il.
Le responsable des stratégies du FNDC estime que les cas Roger Bamba, Lounceny Camara et tant d’autres anonymes sont illustratifs de la dégradation des soins administrés aux détenus.
《lorsqu’on analyse les conditions de vie à la Maison Centrale et la qualité des soins qui y sont fournis aux détenus, on se rend compte que ces derniers ont parfaitement le droit d’être hospitalisés dans des structures sanitaires appropriées et ils ont droit d’exiger une évacuation sanitaire à l’étranger》, indique Sekou Koundouno.
Cet acteur de la société civile engagé dans la défense des acquis démocratiques interpelle le ministre de la justice.
《Le valet et thuriféraire Charles Wright sait que la Maison Centrale ne dispose pas de moyens appropriés pour soigner les détenus. Ces derniers ont le droit à la santé et donc à des soins de meilleure qualité》, declare Sekou Koundouno.
Aissata Balde
