Justin Guilavogui, 1er de la République SE : « je veux devenir gynécologue »

Justin Guilavogui : Ce sont des sentiments de joie. Je suis très content et très fier et je pense que la préfecture [de Macenta] est honorée. Je ne peux que remercier déjà la DPE, les membres de la direction et tout le personnel sur le plan éducatif. Sans leur dynamisme, je ne serais pas premier. Ils m’ont prouvé que rien n’est impossible si on a la volonté. Et réellement je le comprends déjà. Donc je suis très content.

D’abord depuis les vacances, je suis allé faire les cours de révision. Bien qu’on a pas terminé les programmes à Macenta, mais j’avais les documents avec moi et les anciens cahiers de mes grands. J’ai donc commencé à travailler avec mes amis dans les groupes de révision, jusqu’à finalement les révisions de l’école ont commencé. Je pense que c’est la planification qui a fait foi.

Est-ce que vous vous attendiez à un tel résultat ?

Oui, ce n’est pas étonnant pour moi, seulement pas le rang premier, mais dans les 5 premiers, parce que j’étais avec un ami très proche, dès après les épreuves on se demandait comment ça été. Et, jusqu’à ce que je lui ai dit qu’en Mathématiques ça n’a pas trop marché. Mais il m’a toujours dit de ne pas m’inquiéter que je serai premier. Donc pas si étonnant.

Déjà que vous êtes déclaré admis, qu’elle option voulez-vous faire à l’université et qu’est-ce que vous voulez devenir ?

Moi j’ai toujours rêvé faire la médecine. Et les grands qui sont déjà passés me disaient toujours qu’il fallait avoir 14/20 de moyenne. Alors déjà que je me suis distingué, je veux devenir médecin, précisément gynécologue.

Pourquoi ce choix ?

C’est une question de choix. Depuis, avec mes amis j’en parlais. Ils se demandaient le pourquoi ne pas faire la chirurgie ? Mais j’ai toujours dit que je veux faire la gynécologie.

Beaucoup d’autres candidats n’ont pas réussi à décrocher le baccalauréat de cette année. Quel message avez vous pour eux?

À ceux qui n’ont pas eu, c’est de ne pas perdre espoir. De prendre beaucoup courage, puisque 2023 n’est pas la dernière année. Si l’on n’a pas eu cette année, il est question de se préparer afin d’avoir l’année à venir. De redoubler d’effort car ils peuvent faire plus que moi. Je les invite donc au travail et de ne surtout pas baisser les bras.

Comment avez trouvé les épreuves de cette année en sciences expérimentales ?

À mon niveau, je les ai trouvées abordables. Parce toutes les épreuves qui étaient venues, ça trouvait qu’on les a traitées pour la plupart, ou bien moi personnellement je les ai traitées . En chimie par exemple, on a fait les devoirs similaires.