Le procès des évènements du 28 septembre 2009 qui a débuté il y a plus de 8 mois commence à prendre un coup de froid. Comme la semaine dernière, les avocats de la défense ont décidé de bouder une nouvelle fois les audiences pour des raisons liées à l’aide juridictionnelle qu’ils ont demandée.
Ce lundi 05 juin, le Garde des Sceaux ministre de la justice et des droits de l’homme, sans faire trop de commentaire est revenu sur cette décision qui focalise toutes les attentions.
À en croire Alphonse Charles Wright, il ne vas pas commenter ce que les gens ont voulu comme actualité mais tout de même il a fait savoir ceci : « ce qui est quand même fondamental, je le réitère encore, on ne peut pas demander à l’État ce qui n’est pas de droit. Je n’aime pas trop revenir là-dessus ».
Poursuivant, le patron de la justice guinéenne indique que le département s’acquitte de ses obligations à chaque fois que c’est nécessaire.
« Nous avons pris en compte un élément quand les avocats ont dit qu’ils ont des problèmes au niveau de la salle d’audience, ce qui a été corrigé puisque ça n’a jamais été dit au préalable qu’ils avaient des problèmes. Nous nous acquittons de nos obligations à chaque fois que c’est nécessaire. Une fois de plus le département de la justice reste très ouvert par rapport à quoi que ce soit mais une fois de plus, on ne peut pas exiger à l’État ce qui n’est pas de droit. Ce sont des choses que je ne discuterai pas. Les débats vont se poursuivre, si les avocats ne viennent pas, ce que la loi décide c’est ce qui se fera ».
Pour sa part, le président du tribunal criminel de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry a renvoyé l’audience au lundi 19 juin prochain.
source médiaguinée.com