Le Front national pour la défense de la constitution n’a pas tardé à réagir suite aux propos du porte-parole du gouvernement, affirmant que les autorités n’ont aucune nouvelle de Foniké Mengué et Billo Bah, enlevés le 9 juillet. Sékou Koundouno estime que cette sortie d’Ousmane Gaoual Diallo prouve que les autorités de la transition sont dans le déni et qualifie gouvernance du CNRD d’État de non-droit.
La réaction du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) ne s’est pas faite attendre suite aux propos du porte-parole du gouvernement sur RFI, assurant que les autorités n’avaient aucune nouvelle sur l’enlèvement de Foniké Mengué et Billo Bah.
Ousmane Gaoual Diallo a également qualifié de simple histoire le témoignage dans une vidéo du rescapé Mohamed Cissé, déclarant avoir été victime, en compagnie des deux autres responsables du FNDC, de tortures de la part des forces spéciales.
Sékou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC, assure que la disparition de ses collègues prouve à suffisance qu’il n’existe plus d’Etat de droit sous le CNRD. ‘’Le gouvernement est dans le déni et pris de panique avec les révélations de Mohamed Cissé qui prouvent que nos camarades Foniké Mengué et Billo Bah ont été arrêtés, enlevés, torturés’’, indique-t-il sur les antennes de RFI.
Dans un Etat sérieux, ajoute-t-il, ‘’la justice se serait saisie de ces éléments. Malheureusement, toutes les institutions aujourd’hui sont inféodées à Mamadi Doumbouya. Nous sommes dans un État de non droit, nous sommes dans un État voyou, nous sommes dans un État où les libertés individuelles et collectives ont été complètement supprimées’’.
Cet opposant à la gestion actuelle de la transition poursuit en soulignant que, sous le règne de Mamadi Doumbouya et du CNRD, ‘’nous sommes dans un État où les médias les plus crédibles ont été fermés. Nous sommes dans un État où l’opposition politique et sociale n’a plus droit à la parole’’.
Le responsable du FNDC assure que son camp est ‘’résolument, résolument engagés et déterminés, au nom du peuple de Guinée, à mettre fin à cette bêtise au plus tard le 31 décembre 2024’’.
Source VisionGuinee.Info