Dans un communiqué publié dans la presse, le ministre de la justice garde des sceaux a annoncé que les structures illégales existantes en Guinée, dont le FNDC que Charles Wright a nommément cité dans ces écrits, vont être dissoutes.
En réaction à cette actualité diversement commentée dans l’univers politique national, notre rédaction a interrogé ce jeudi le président de la Nouvelle Guinée. Mohamed Cissé dit vouloir voir l’agrément du CNRD. Il estime par la suite que s’il faut dissoudre une structure, il faut commencer par le Conseil National pour le Rassemblement et le Développement, né à l’issu d’un coup d’État militaire.
« Je crois que Charles est un homme de droit. Il doit prendre le temps de lire tous les textes de notre pays. C’est extrêmement important. Vous savez en Guinée l’autorité aime faire suivant les actes populistes, ça ne nous grandi pas. Si on doit dissoudre toutes les institutions, toutes les entités qui n’ont pas d’agrément on doit commencer par le CNRD. Je voulais voir l’agrément du CNRD. C’est extrêmement important. Si on peut dissoudre le CNRD alors Doumbouya et sa bande ne doivent pas être là. Donc il faut vite qu’on ait des élections et qu’un président soit démocratiquement élu », souhaite-t-il.
Au-delà des structures et mouvement, nombreux sont des partis politiques qui exercent dans le pays sans aucun agrément. Toute chose que déplore notre interlocuteur. Pour le leader de la NG, cela relève de la mauvaise foi des autorités
« D’ailleurs, sur ce point, les gens ont la mauvaise foi. On a des textes qui sont vraiment riches, qui sont de nature à garantir la paix dans notre pays. Sauf qu’avec la mauvaise foi, les gens refusent de les respecter. Si des citoyens guinéens se constituent en parti politique, pourquoi les refuser l’agrément. Mais c’est ce qui se passe ici. Quand vous refusez des voies légales aux gens. Les gens passent suivant sur des voies qui ne sont pas légales. Aujourd’hui il y a des partis qui exercent, rien ne les empêche d’exercer. Ce qui est bloquant ils ne peuvent pas se présenter à l’élection présidentielle ».
Aissata Sacko pour Flashguinée.info