Quatorze migrants de pays d’Afrique subsaharienne sont morts noyés et cinquante-quatre autres ont été secourus après le naufrage du bateau qui les transportait au large de la Tunisie, ont annoncé les gardes-côtes jeudi.
L’embarcation qui transportait ces migrants a coulé au large de Sfax (centre-est) dans la nuit de mercredi à jeudi et les gardes-côtes « ont repêché 14 corps de migrants et secouru 54 autres », a indiqué le porte-parole des gardes-côtes tunisiens sur sa page Facebook.
Ce naufrage survient au moment où de nombreux migrants de pays d’Afrique subsaharienne cherchent à quitter la Tunisie après des propos du président tunisien Kais Saied contre l’immigration clandestine.
Le 21 février, M. Saied avait affirmé que la présence en Tunisie de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes » et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » du pays.
L’embarcation qui transportait ces migrants a coulé au large de Sfax (centre-est) dans la nuit de mercredi à jeudi et les gardes-côtes « ont repêché 14 corps de migrants et secouru 54 autres », a indiqué le porte-parole des gardes-côtes tunisiens sur sa page Facebook.
Ce naufrage survient au moment où de nombreux migrants de pays d’Afrique subsaharienne cherchent à quitter la Tunisie après des propos du président tunisien Kais Saied contre l’immigration clandestine.
Le 21 février, M. Saied avait affirmé que la présence en Tunisie de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes » et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » du pays.
Selon des chiffres officiels italiens, plus de 32.000 migrants, dont 18.000 Tunisiens, sont arrivés clandestinement en Italie en provenance de Tunisie en 2022.
Dans un apparent souci d’apaisement après le tollé suscité par ses propos, M. Saied a affirmé lors d’une entrevue mercredi avec le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, qui faisait escale à Tunis, que les Africains présents en Tunisie étaient des « frères », selon une vidéo diffusée par la présidence tunisienne.
Affirmant que l’objectif de son discours était de faire respecter la « légalité tunisienne concernant les étrangers » et d’empêcher toute « juridiction parallèle aux juridictions de l’Etat », il a rejeté les « propos malveillants » de ceux qui « ont voulu interpréter le discours à leur guise pour nuire à la Tunisie ».
Cette situation concernant les Africains ne peut être interprétée par les langues malveillantes, comme ils l’ont fait ces derniers jours, comme du racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent », a-t-il ajouté.
AFP