La nomination d’Ibrahima BLASKO Barry au poste de Secrétaire Général de la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT) a suscité des remous au sein du Comité Exécutif (Comex). Contestée dès le départ, cette décision, prise par le président Bouba Sampil dans un effort de rassemblement et d’inclusion, semble aujourd’hui se retourner contre lui.
Ibrahima BLASKO Barry n’est pas un inconnu dans les cercles du football guinéen. Son passé tumultueux est marqué par des trahisons successives envers des figures emblématiques du sport, telles qu’Aboubacar Bruno, Salifou Camara Super V, et Antonio Souaré. Aujourd’hui, l’homme qui s’est déjà fait un nom en semant la discorde, est de retour, avec des intentions qui ne laissent guère place au doute : il a activé sa machine de destruction.
Son objectif semble clair : déstabiliser Bouba Sampil, le président de la FEGUIFOOT, ainsi que les membres influents du Comex. En agissant ainsi, BLASKO ne fait que raviver les craintes d’une nouvelle crise au sein du football guinéen, une crise dont les conséquences pourraient être désastreuses pour l’avenir du sport dans le pays.
Une Guinée au bord du gouffre
La Guinée est déjà sur une pente glissante. Le pays a atteint le seuil critique de Comités de Normalisation (CONOR) imposés par la FIFA pour gérer les crises internes de ses fédérations. Si les manœuvres d’Ibrahima BLASKO Barry ne sont pas rapidement contrecarrées, la Guinée court un risque majeur : celui d’être suspendue pour une période de cinq ans par la FIFA. Une telle sanction serait catastrophique, non seulement pour le football guinéen, mais aussi pour l’image du pays sur la scène internationale.
Le moment est donc crucial pour Bouba Sampil, le Comex, et le ministère des Sports. Des dispositions doivent être prises de toute urgence pour neutraliser les actions de BLASKO et éviter que la Guinée ne soit classée parmi les pays ingérables par la FIFA.
Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir du football guinéen. La vigilance est de mise, car les conséquences d’une inaction pourraient être irréversibles.
Mamadou Lamarana Baldé depuis Philadelphie.