Selon un cadre de l’UFDG, « le Premier ministre n’est pas notre interlocuteur dans le cadre de dialogue »
Le Premier ministre Bernard Gomou s’est engagé à relancer le dialogue entre les autorités de la transition et la classe politique. Du côté de l’UFDG, Cellou Baldé trouve inopportune cette décision du patron de la primature d’autant plus que le médiateur de la CEDEAO s’est engagé dans ce sens.
Le coordinateur des fédérations de l’Union des forces républicaines à l’intérieur du pays fait remarquer qu’il y a déjà un dialogue qui est en train de se mettre en place avec le médiateur Boni Yayi.
« Il y a un médiateur envoyé et accepté par le CNRD et qui a fait une première mission au niveau de l’ensemble des parties prenantes au processus de transition politique dans notre pays. S’il y a bien entendu des échanges que le médiateur ou la CEDEAO doivent avoir avec le gouvernement de la République, cela ne peut se faire qu’à travers le Premier ministre », affirme Cellou Baldé avant de préciser.
« Aujourd’hui, je crois que pour nous acteurs politiques, le Premier ministre n’est pas notre interlocuteur dans le cadre de dialogue, il peut être un élément du côté du CNRD et du gouvernement », affirme ce responsable de l’UFDG.
Selon lui, « le Premier ministre de la transition, s’il souhaite rencontrer les acteurs politiques, bien entendu il peut rencontrer les acteurs politiques que nous sommes, qui peuvent le recevoir. Mais je dis bien qu’il y a un dispositif qui est mis en place sur la base d’un processus depuis ces 12 ans et qui a abouti à l’envoi d’un médiateur de la CEDEAO. Et ce processus est engagé ».
« Donc, je crois que le Premier ministre en tant que membre du gouvernement et en tant qu’acteur du CNRD, il peut se mettre dans le dispositif pour faciliter le travail du médiateur de la CEDEAO », ajoute-t-il.
Aissata Balde