Dans un communiqué N°213 en date du 21 juillet 2022, le Front National pour La Défense de la Constitution, a annoncé la reprise des manifestations de rue à Conakry et région courant ce mois ci. Une contre réaction du FNDT, ne s’est pas fait attendre invitant les citoyens à ignorer cet appel à manifester dans les rues
FNDC, FNDT, deux fronts aux vocations totalement diverses, si l’un milite pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel, l’autre néanmoins œuvre pour qu’un temps maximal soit accordé aux autorités de la Transition.
Front National pour La Défense de la Transition, puisque que c’est de lui qu’il s’agit, par la voix de son coordinateur national vient de faire une contre déclaration à celle du FNDC. L’ancien responsable de la communication de l’ANAD, aujourd’hui à la tête du FNDT trouve d’autres explications à cet appel loin des revendications évoquées par Foniké Mangué et Compagnie: « En réponse á ceux qui veulent ménacer la stabilité de notre République par des manifestions de rue á cause des réformes qui touchent ou qui toucheront leurs proches biologiques et politiques ou ceux qui veulent empecher la tenue du procès du 28 Septembre 2009 par des manifestions de rue, les membres et sympatisants du Front National pour la Defense de la Transition sont appélés á se mobiliser plus qu’avant le 23 juin 2022 pour expliquer pédagogiquement aux populations guinéennes la nécessité d’ignorer completement l’appel á manifester dans nos rues des opposants politiques aux reformes engagées par la Transition », a écrit Coordinateur National du FNDT, Keamou Bogola Haba.
En outre, Fidèle à ses engagements pris le 22 juin dernier, le FNDC, décide désormais de passer à la vitesse supérieure face au CNRD, pour la satisfaction de leur revendication suite à ce qu’il considère comme gestion unilatérale de la transition par la junte au pouvoir en Guinée.
Pour rappel, le FNDC réclame entre autres à la junte, l’instauration d’un cadre de dialogue permanent, la publication de la liste nominative des membres du CNRD.
Ismaël Diarraye
