Le procès pour le massacre du 28 septembre a repris, ce mercredi 12 octobre. Devant la barre, le colonel Tigboro Camara, exprimant le regret d’être mêlé à un tel dossier, espère que justice sera rendue à l’issue de ce procès.
Premier accusé dans le massacre du 28 septembre à comparaitre devant le tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakry, le colonel Moussa Tiegboro Camara continue de répondre aux questions.
Au cours de cette 6e journée, le colonel Tiegbora Camara a indiqué qu’il porte toute sa confiance à la justice.
« Je suis choqué, profondément angoissé et j’attendais ce moment ultime (…). Par rapport à la confiance (à ce tribunal) cela n’est pas à discuter. Si dans tout le pays, ce n’est que ce noyau d’hommes comme ça (de juges) qu’on a trouvé, je pense que ça été bien tamisé. Je pense que ne suis pas le seul à avoir confiance à ce tribunal. Je crois que le droit sera dit ici afin que chacun soit situé sur son sort », souhaite-t-il.
« Par rapport à la vie humaine, je pense qu’aucun droit du monde ne prévoit qu’une personne peut ôter la vie à autrui. La vie en elle-même est un droit universel, naturel. Ça veut dire que je suis dans un tel dossier, je suis peiné. Mais on est tenu obligé de rester derrière la justice, elle est là pour nous départager », ajoute le colonel Camara.
Aissata Balde