Après avoir épuisé toutes ses questions face à l’ancien aide de camp du capitaine Moussa Dadis au compte de la onzième audience du procès des massacres du 28 septembre, un des avocats de Marcel Guilavogui, fait savoir au tribunal que Toumba a parlé d’autres personnes qui ne sont pas dans le dossier de la procédure à savoir le général Sékouba Konaté, Gono Sangaré etc, avant de demander au président du tribunal un supplément d’information pour que cette affaire soit définitivement jugée.
David Béavogui : « Monsieur le président l’accusé à la barre nous a parlé d’autres personnes qui ne sont pas dans le dossier de la procédure à savoir le général Sékouba Konaté, Gono Sangaré etc… Ce procès est sensible c’est le procès du 28 septembre. Monsieur le président voltaire a dit « mieux s’hasarder de libérer un coupable que de condamner un innocent ». Je voudrais monsieur le président, Honorables accessoires vous demander d’ordonner un supplément d’informations sur la base des dispositions de l’article 466 du CPP. Tous ceux qui ont une attitude tendant à leur implication dans les événements du 28 septembre se retrouvent devant vous pour que cette affaire soit définitivement jugée ».
« C’est le principe de tolérance zéro prôné par la politique pénale du gouvernement de la transition. Nous ne voulons pas de l’autre côté que les coupables soient assis en train de se marrer des victimes ici », poursuit-il.
Le président du tribunal a répondu à la doléance de cet avocat de Marcel Guilavogui en ces termes « le tribunal jugera l’opportunité après avoir entendu les autres accusés ».
Pour le moment, l’audience est suspendue par le juge
Mamadou Aliou Sow pour Flashguinee.info