Après le Margi-chef Mamadou Aliou Keïta et tant d’autres, c’est le tour du colonel Claude Pivi alias coplan qui est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusations au même titre que ces co-accusés de comparaître ce mardi 22 novembre 2022 devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé au tribunal dans le procès des massacres du 28 septembre. Aussitôt appelé à la barre, le ministre chargé de la sécurité présidentielle au moment des faits souligne qu’il est là pour dire la vérité et non pour mentir.
À l’entame de ses propos le colonel Claude Pivi allias “coplan” a dit « on est ici c’est pour dire la vérité et non pour mentir. Ce jour du 28 septembre, je suis sorti à la présidence avec certains de mes hommes pour chercher des hommes qui se sont accaparés des pick-up à manéyah sous l’ordre du président. À mon retour je me suis limité à Bambéto en traversant les ronds-points de Cité, cosa pour rentrer au camp. Je n’ai pas été au stade, moi je ne touche pas l’arme ».
« Arrivé au camp, j’ai rendu compte au président et comme j’avais beaucoup sommeil j’ai continué chez moi au bureau. Donc en partant au bureau ça murmurait, il y’a certains militaires qui ont dit qu’ils ont eu des renseignements soi-disant que certains de nos collègues militaires sont allés au stade et ils ont fait des troubles. Ensuite j’ai demandé qui les a donnés la mission d’aller au stade, pour moi on n’a pas un programme pour partir au stade et ça parlait, d’ailleurs d’autres parlaient le nom de Toumba, de Marcel et de Thiegboro. Ensuite je suis parti au bureau, j’ai appelé le chef de groupe je lui ai dit qu’on va faire un contrôle d’abord sur place puisque mon bâtiment fait face au bâtiment du commandant Toumba. Alors j’ai dit aux militaires qui étaient en place de faire des enquêtes et tous ceux qui viendront, on va les poursuivre » a-t-il raconté.
Affaire à suivre……
Sow Diaguissa pour Flashguinee.info