Le vice-président de l’Union démocratique de Guinée (UDG), formation politique dirigée par l’homme d’affaires Mamadou Sylla, se dit opposé à la fixation de l’âge limite à 80 ans pour se porter candidat à l’élection présidentielle.
Dembo Sylla, réagissant à la présentation de l’avant-projet de la constitution par le Conseil national de la transition (CNT), dit ne pas être contre la fixation de l’âge à 35 ans pour être candidat à la présidentielle.
‘’35 ans, nous pensons que c’est un bon âge. Aujourd’hui à travers le monde, il y a des chefs d’Etat qui arrivent avec 30, 38 ou 40 ans et qui dirigent parfois même des puissances. Je pense que c’est une question d’organisation. À 35 ans, tout guinéen qui a une formation dans les différents domaines, qui connait les réalités du pays et qui est connecté aussi aux réalités internationales de géopolitiques ou de géostratégies, que ça soit une femme ou un homme, est capable s’il est élu par le peuple de diriger’’, indique-t-il sur Evasion TV.
Par contre, ajoute-t-il, ‘’on est contre le fait qu’on plafonne. Il ne faut pas non plus plafonner à un certain âge, à 80 ans ou à quoi que ce soit. Il y a des gens de 75 ans qui sont plus lucides parfois que des gens de 35 ou 40 ans. Lorsque la personne a 75 ou 85 ans, ce qu’il faut voir, parce que dans les conditions d’éligibilité, c’est le rapport du Conseil médical’’.
‘’La différence qu’il y aura entre eux (vieux) et les jeunes, c’est la sagesse, l’expérience. Autant qu’il peut physiquement, il n’a pas une invalidité qui l’empêche, il n’est pas malade sur le plan de la réflexion, il peut bien être candidat’’, poursuit le vice-président de l’UDG.
Source VisionGuinee