Le président de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD), Pépé Francis Haba, estime que le procès des massacres du 28 septembre qui suit son cours ne doit pas prendre un élan ethnique, communautaire, religieux ou politique.
Alors que ce procès tant attendu par les guinéens suit son cours avec la comparution de l’ancien aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara, Aboubacar Sidiki Diakité, des voix s’élèvent au sein de l’opinion pour donner des connotations ethnique et communautaire à ce procès.
Le président de l’UGDD estime que les étiquettes ethnique et communautaire collées au procès du 28 septembre doivent cesser. Pépé Francis Haba appelle au sens de responsabilité des uns et des autres.
« Le procès des massacres du 28/9/2009 en cours ne doit être ni ethnique, ni régionaliste, ni religieux encore moins politique », assure-t-il.
Selon lui, « Les commentaires allant dans ce sens ne feront que contribuer à la dégradation du tissu social déjà profondément entamé. Ils n’aident pas notre pays à repenser ses plaies pour la réconciliation des guinéens tant souhaitée pour le bonheur de tous ».
Le président de l’UGDD reste convaincu que notre pays gagnerait mieux « si les différents témoignages à la barre appuyés des faits ainsi que les preuves médico-légales permettent aux juges de distinguer le vrai du faux pour le rétablissement de la vérité et de la justice ».
Aissata Balde