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Labé : une offre d’emploi pour la ville de Kamsar vire à la séquestration et au viol collectif

Une femme vivant avec son époux à Labé a été victime d’escrocs, bernée par un groupe de personnes installé à Kamsar, dans la préfecture de Boké. Selon nos informations, c’est à travers une offre d’emploi que ce réseau a fait miroiter à cette dame un travail bien rémunéré. Ne se doutant de rien, elle va effectuer le déplacement, rencontrer les présumés employeurs et subir séquestration et viol pendant trois jours, a appris Guineematin.com à travers son correspondant basé à Labé.

La pauvre dame a répondu aux appels de ses interlocuteurs qui prétendaient rechercher une cuisinière à Kamsar. Ils lui feront comprendre que son profil cadre parfaitement bien avec le poste de cuisinière qu’ils recherchent. C’est ainsi qu’elle elle a effectué le déplacement pour Kamsar avant de tomber dans le piège savamment monté par le groupe. En lieu et place d’un emploi, elle sera séquestrée et victime d’abus sexuel, a-t-on appris.

A défaut d’avoir la victime, qui n’a accepté de témoigner, notre reporter s’est entretenue avec sa mère. « C’est via une des copines de ma fille a été informée de cette soi-disant opportunité qui concernait le recrutement d’une cuisinière à Kamsar au compte d’une société. C’est ainsi que ma fille s’est engagée avec les inconnus dans l’espoir d’obtenir un emploi avantageux. Ni son mari, ni moi, personne de nous ne voulait qu’elle aille là-bas. Mais selon elle, comme l’offre s’est présentée, elle veut la saisir. C’est ainsi qu’elle est partie récupérer sa tontine auprès de ses amies avant de s’embarquer pour Kamsar. Mais au bout du compte, Kamsar s’est révélée être un enfer, car les soi-disant employeurs qui résident à Filima où elle venait de poser ses valises, n’auraient pas une mine rassurante. Malgré ses doutes, elle a tenté d’honorer ses engagements », a expliqué la maman de la victime.

Poursuivant, elle ajoute qu’au lieu de faire la cuisine, sa fille a été séquestrée et séquestrée pendant trois jours. « Arrivée à Kamsar, au lieu de faire la cuisine comme promis, elle était devenue un objet sexuel pour eux. Cet enfer a duré 3 jours. Et après leur sale besogne, elle a été abandonnée par ses bourreaux en bordure de route. Elle était obligée d’implorer un taxi de la conduire à la gare routière où elle s’est embarquée pour Labé. Heureusement, ses ravisseurs n’ont pas eu l’idée de la fouiller et de la dépouiller de son argent. Elle est rentrée ici épuisée et déprimée. Depuis qu’elle est revenue, elle est cloîtrée à domicile et a même honte de croiser le voisinage », a fait savoir la mère de la victime.

Pour en savoir davantage dans cette affaire, notre reporter a cherché à rencontrer la copine de la victime, qui a été l’intermédiaire dans cette affaire. Hors micro, elle a confié être très peinée et craint même d’être qualifiée de complice dans cette affaire. Mais à l’en croire, elle-même était visée par ce réseau de malfaiteurs. « J’ai été appelée au téléphone par quelqu’un qui m’a demandé si c’est moi qui avais l’habitude de faire le ménage pour des séminaristes qui viennent souvent à Labé. J’ai répondu par l’affirmative, car je le fais à tout moment. C’est ainsi que le Monsieur m’a proposé l’offre. Mais, je lui ai répondu que je ne suis pas disponible pour un tel boulot qui m’obligera d’aller jusqu’à Kamsar. Car je vis avec mon mati et j’ai des enfants, je ne peux pas les quitter. Néanmoins, je lui ai promis d’en parler à une de mes copines, si cette dernière accepte, je les mettrais en contact. Et c’est ce qui fut fait. Je ne pouvais pas imaginer leur mauvaise intention, car voyant la tournure des événements, je dirais que moi-même, j’ai échappé de justesse à ce coup. Je ne connais pas celui qui m’a appelé au téléphone et l’erreur que j’ai commise, c’est de ne pas demander qui lui a passé mon contact. Mais moi, je ne voyais que le boulot en ce moment. Là où je suis, je crains même d’être taxé de complice. Mais au nom de tout ce qui m’est cher, je suis loin de tout cela », se défend la femme.

La famille la victime, qui voulait garder le secret, n’y a rien pu et les commentaires vont bon train dans la cité.

Flashguinee.info avec Guineematin.com

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