Après un premier traitement dont les frais ont été assurés par le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya, le comédien Mingo Ndataro a vu sa maladie faire une rechute. L’homme de la culture humoristique souffre de l’insuffisance rénale qui a visiblement atteint un niveau avancé dont le traitement nécessite une évacuation en Europe dans un bref délai pour éviter le pire.
Auteur de plusieurs d’épisode de la série « pèssè » sur le plan national, Mingo Ndataro conscient de son mal qui s’empire tous les jours, a décidé de briser le silence pour demander ouvertement aux personnes de bonnes volontés de lui venir en aide. Il l’a fait dans l’émission « Yélé Flow » réalisée chez lui et diffusée sur Evasion TV, dans son numéro de ce mercredi 10 aout 2022.
« Hier et aujourd’hui il y a une grande différence. Je remercie d’abord le président de la transition colonel Mamadi Doumbouya, grâce à qui j’avais été hospitalisé à l’hôpital. Sinon la maladie dont je souffre aujourd’hui, si ce n’est pas des personnes de bonnes volontés comme lui, j’étais déjà mort. Je lui prie encore de fournir des efforts, car on ne peut pas guérir ma maladie en Guinée. Je souffre de l’insuffisance rénale. Donc mes deux reins rien ne fonctionne. Il n’y a que des appareils sur mes bras qui me permettent de faire véhiculer le sang dans mon corps. Donc je demande une fois de plus au président de me venir en aide », a-t-il lancé.
A en croire l’invité de nos confrères, cette maladie l’empêche non seulement d’exercer son métier de faire des vidéos d’humour, mais aussi de bien manger. C’est la raison pour laquelle, Mingo Ndataro sollicite l’aide de toutes les personnes de bonnes volontés y compris le président de la transition, pour lui apporter leur assistance afin de faciliter son évacuation en Europe pour bénéficier des soins appropriés.
« Je n’ai plus de temps pour faire des films. Chaque deux jours, je dois venir à l’hôpital pour faire une dialyse et je veux que cela cesse afin de changer mes reins en Europe. Donc je demande une fois de plus au colonel Mamadi Doumbouya. Cette maladie m’empêche de bien manger, de bien boire et j’ai des problèmes pour uriner. Je souffre énormément ».
Kaba Kouyaté