Les prises de pouvoir par les militaires en Guinée, au Mali et au Burkina Faso restent en travers de la gorge des dirigeants de la CEDEAO.
En marge de l’ouverture officielle de 63ème session ordinaire du sommet des Chefs d’État de cette organisation sous-régionale, ce dimanche, à Bissau, le président en exercice sortant, a tenu à préciser que le retour à l’ordre constitutionnel normal dans ces trois pays frères est une nécessité impérative pour la stabilité politique et la promotion de l’État en son sein.
« La prise du Pouvoir au Mali, en République de Guinée et au Burkina Faso par des coups d’Etat et par la suite la prolongation de la durée des transitions constituent une régression par rapport aux valeurs de l’Etat de droit et de la démocratie adoptée par les États membres de notre communauté. Le retour à l’ordre constitutionnel normal dans ces trois pays frères est une nécessité impérative pour la stabilité politique et la promotion de l’État de droit démocratique pour le bien-être de notre communauté régionale. Je voudrais rappeler combien il est important et urgent d’envisager d’autres formes de mobilisation des moyens financiers au niveau de chacun des États membres avec les partenaires stratégiques pour l’opérationnalisation de notre force d’intervention de lutte contre le terrorisme et des changements anticonstitutionnels de Gouvernement »,a lancé Umaro Sissoco Embaló.