Les lampions se sont éteints ce vendredi, 18 octobre courant, sur le séminaire international consacré à la gouvernance et à la digitalisation des faits d’état civil. Cette rencontre qui a regroupé 18 pays de la Francophonie a été organisée par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie. Les échanges entamés le 14 octobre, ont débouché sur plusieurs recommandations.
Il a été question au cours de ces cinq jours d’échanger de discuter sur la nécessité pour l’Afrique francophone de hâter les pas vers la gouvernance et la digitalisation des systèmes d’état civil.
La portée d’une telle rencontre !
Elle sonne comme « un réveil pour qu’on puisse aussi travailler en Afrique rapidement à accélérer la réforme et la modernisation de l’enregistrement des faits d’état civil. Donc il était important que les pays africains francophones se retrouvent en Guinée», explique Djenabou Touré, Directrice nationale des affaires politiques au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation en collaboration.
Des recommandations formulées !
Des recommandations ont sanctionné la fin de ces travaux de Conakry. Celles-ci se situent à trois niveaux poursuit Djenabou Touré. « Des recommandations ont été faites au gouvernement, donc ce qu’il doit faire sur l’accélération de la digitalisation, sur le financement du système d’état civil, sur la coordination entre les départements sectoriels parce que l’état civil est un domaine transversal. Egalement, des recommandations ont été faites aux différentes agences qui gèrent l’état civil et l’identification dans ces différents pays. Enfin, des recommandations ont été faites aux partenaires techniques pour que nous puissions mutualiser et coordonner leur intervention par ne pas qu’il y est beaucoup trop d’argent qui part sans que nous ayons les résultats (…) ».
En plus des 18 pays francophones qui étaient présent à Conakry, d’autres pays qui ne sont pas l’espace comme l’Ethiopie, l’Egypte y ont pris part pour montrer « un bel exemple de la mise en place du registre des personnes physiques via le registre national de l’état civil », poursuit-elle.
Quel lien entre le registre de l’état civil et le fichier électoral ?
Les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil permettent de se doter d’un fichier électoral propre et consensuel. «Lorsque vous avez une population qui n’est identifiée, qui n’a pas d’actes juridiques donc qui n’a pas d’actes de naissance, vous allez forcément faire des fichiers qui seront contestés, qui seront des fichiers électoraux fantômes, il faut le reconnaitre. Toutes les recommandations faites en Guinée depuis plus d’une dizaine d’années on demandait à ce que nous commençons d’abord pas assainir et mettre en place un registre l’état civil et bâtir le fichier électoral », précisé Djenabou Touré.
AOD