Le président du parti Rassemblement pour la République (RPR) a réagi mercredi 03 aout 2022 sur les propos de Bah Oury qui demande à la classe politique guinéenne de privilégier le dialogue au lieu de compter les morts.
Invité dans l’émission les polémistes de Djoma Tv, Diabaty Doré puisque c’est de lui, il s’agit, affirme que Bah Oury n’a jamais dit la vérité au colonel Mamadi Doumbouya.
« Bah Oury dit de n’importe quoi. Dans la vie il faut assumer, je ne comprends pas Bah Oury, quand il parle ainsi mais je tombe des nues. Un intellectuel comme lui qui se permet de dire qu’il faut privilégier le dialogue. Il fait allusion à la classe politique ? S’il y a une couche aujourd’hui qui aime bien la Guinée c’est bien la classe politique et le FNDC. Mon colonel, allons au dialogue. Les Bah Oury qui n’ont jamais dit la vérité à Mamadi Doumbouya, ils avaient la chance de rencontrer le colonel, mais ils ont été incapable de dire la vérité à ce dernier », regrette-t-il.
Dans cette même émission, le vice-président de l’ANAD a aussi flingué l’armée nationale. Selon Diabaty Doré, les hommes en tenue sont sous l’ordre d’une personne. « L’armée guinéenne n’était pas formée pour tuer, mais aujourd’hui ils sont en train de tuer parce qu’ils suivent l’ordre d’une personne. Je le dis parce que il y a eu des balles ici, il y a eu des enquêtes ? non. Et puis à travers les balles on saura qui a tué »
Vu tout ce qui se passe dans le pays autour de la transition guinéenne, le leader du RPR demande aux guinéens de se donner la main pour le bien de tous.
« Il est temps qu’on se réveille, il est temps qu’on s’unisse parce que nous sommes dans une transition qui ne dit pas son nom et que si on ne se donne pas la main, on va tous perdre. Parce que j’ai l’impression que celui qui est là aujourd’hui il a complètement oublié son premier discours. Il nous dit ici qu’il faut rassembler les guinéens, qu’il n’aura pas d’exclusion, mais il va très loin qu’il faut faire l’amour à la Guinée. Et c’est lui qui est en train de violer cette Guinée aujourd’hui », conclut-il.
Aissata Sacko et Kaba Kouyaté