Comme annoncé dans un de nos précédents articles, le journaliste chroniqueur dans l’émission les « grandes gueules » Ahmed kourouma est décédé à l’aube du Lundi 2 janvier 2023 dans une clinique de la place. Depuis sa disparition, les témoignages de ses désormais anciens proches et collaborateurs ne finissent pas.
C’est le cas de la journaliste Moussa Yéro Bah dans l’émission spéciale du défunt diffusée sur Espace tv ce mardi, qui soutient que le défunt aimait foncièrement son pays et était un chroniqueur libre qui disait ce qu’il pensait.
« Ahmed Kourouma un homme qui était totalement libre, il n’avait pas à se complexer, quand il a envie de pleurer, il pleure, quand il a envie de choquer, il choque, il dévie les codes s’il le faut. Ahmed était un homme totalement indépendant, libre dans la tête, il disait ce qu’il pense, je pense qu’il faut respecter cela. Il faut lui rendre hommage en restant derrière sa famille », indique-t-elle.
Puis ajoute : « Il a porté la Guinée en lui depuis très longtemps ça n’a pas commencé aujourd’hui. Je comprends le tumulte crée sur les réseaux sociaux où les gens qui ne comprennent pas, quand une personne vous a marqué, à ce point vous avez envie que cette personne reste là dans votre pays, sur sa terre parce que la Guinée aussi c’est sa terre. C’est la terre de ses parents mais on l’a dit, il a des enfants qui ont plus de droits sur n’importe qui sur lui… Ce qu’on peut faire nous autres c’est de suivre la volonté de la famille, je crois qu’il mérite mieux que des fausses allégations. (…) Il faut respecter la mémoire des autres, Il n’est plus là aujourd’hui, il n’a pas fait de testament ouvertement, on ne sait pas qu’est-ce qui aurait été ses souhaits, aurait-il aimé d’être inhumé en Guinée ou de l’autre côté, ce que nous savons c’est que Ahmed aime foncièrement son pays ».
Sow Diaguissa pour Flashguinee.info