Lors de son intervention, M. Adjoumani a exposé les raisons qui assurent, selon lui, la victoire certaine du RHDP. Il a insisté sur l’importance de la candidature du président du parti, Alassane Ouattara, qu’il décrit comme un atout indéniable, capable de rallier les suffrages au sein et en dehors du parti. Il a souligné le rôle rassurant et apaisant du président de la République, doté d’une capacité d’anticipation exceptionnelle, apprécié même par des membres de l’opposition.
Pour cette première édition, le thème choisi était : « Pourquoi le RHDP va gagner les élections de 2025 ». Devant la presse et de nombreux invités, Adjoumani a présenté cinq principales raisons justifiant l’optimisme du parti quant à la victoire en octobre 2025. La première raison est l’admiration générale pour Alassane Ouattara, qui force le respect même chez ses adversaires politiques. Il a cité les éloges publics de l’opposition à l’égard de Ouattara et leur souhait de le voir se retirer de la course.
La seconde raison est le bilan positif de M. Ouattara, visible et tangible dans divers domaines à travers tout le pays. Ensuite, il a évoqué les performances électorales récentes du RHDP, qui a remporté une majorité écrasante dans plusieurs élections. La quatrième raison est le « gisement humain intarissable » du RHDP, avec des leaders compétents et respectés dans chaque région. Enfin, il a souligné la qualité de l’organisation et de la gouvernance du parti sous la direction éclairée du chef de l’État.
Il a en outre réfuté les accusations selon lesquelles le RHDP gagnerait grâce à un découpage électoral favorable, qualifiant ces allégations de manipulations de l’opposition. Selon lui, le découpage récent n’a ajouté que quatre nouvelles communes et le RHDP dispose de solides arguments pour contrer toutes ces accusations.
Il a rappelé l’évolution du découpage électoral législatif qui se présente comme suit :
Le 2 juillet 1995, le président Henri Konan Bédié a créé par décret, 20 nouveaux sièges, faisant passer le nombre de députés de 155 à 175 pour la législature 1995-2000.
Le 2 novembre 2000, le président Laurent Gbagbo a créé 50 nouveaux sièges de députés, dont 25 dans le grand ouest et 13 dans le District d’Abidjan, soit 76 % des nouveaux sièges établis dans des zones réputées lui être favorables en 2000.
Avec le décret du 28 septembre 2011, le président Alassane Ouattara fait passer de 225 à 255 le nombre de sièges de députés, soit 30 nouveaux sièges répartis sur l’ensemble du territoire national.
Source Journal d’Abidjan
