Les forces vives de Guinée (FVG), composées d’acteurs politiques et de la société civile, appellent de nouveau à une manifestation de rue le 20 mars prochain, dans le Grand Conakry. Cette marche qui suscite des inquiétudes chez certains citoyens, est diversement appréciée dans l’opinion.
Si certains souscrivent à cette démarche des forces vives de Guinée, d’autres par contre s’y opposent. C’est le cas de Boubacar Sidikh Diallo, leader de l’UMP, qui pense que la manifestation n’est pas la solution à la crise guinéenne.
L’ancien député de la neuvième législature dit être conscient que la manifestation est un droit, mais il souhaiterait tout de même, que les belligérants changent de forme d’expression de leurs divergences.
‘’La manifestation est légitime, c’est un signe de divorce, c’est-à-dire que ceux qui manifestent sont en désaccord avec le CNRD. Ils ont des intérêts à protéger qui les amènent à avoir ces positions. C’est normale pour leur façon, mais il faut changer la forme d’exprimer ces divergences. Aucune loi n’a dit manifester c’est sortir dans la rue pour caillasser, sortir dans la rue occuper les voiries urbaines. Il y a toutes les formes d’expression matérielles pour montrer que vous n’êtes pas d’accord’’, a-t-il indiqué chez nos confrères de Djoma média, dans l’émission ‘’on refait le monde’’.
Par ailleurs, ce leader politique pense que tous ceux qui appellent à sortir dans la rue, sont des gens qui appellent à caillasser.
‘’Le rapport de force aussi il y a des proportions, moi j’ai toujours dis lorsqu’on veut diriger un État, il faut donner l’exemple d’homme d’État. Moi je préfère un homme d’État qui fait des recours, il y en a qui ont fait des recours, ils ont obtenu la liberté. Mais tous ceux qui appellent à sortir dans la rue, c’est des leaders qui appellent à caillasser et tous les partis qui disent qu’on va sortir dans la rue, c’est des partis qui appellent à caillasser’’, fustige Boubacar Sidikh Diallo, avant d’indiquer que tous les problèmes se règlent autour de la table.
‘’Il faut négocier, il faut discuter, tout se règle autour de la table. Si vous voulez combattre le plus fort, la finalité c’est la douleur’’, a-t-il conseillé.