KANKAN-Des enseignants ont été interpellés ce mardi 6 juin 2023, pour avoir tenté d’introduire frauduleusement des sujets traités dans les salles de classe au centre d’examen du lycée-collège Morifindjan Diabaté de Kankan au compte de la deuxième journée de l’examen d’entrée en 7ème Année. Interrogé sur les faits, un d’entre eux du nom de Mina Kamano est passé aux aveux.
Moi, j’ai été pris au centre Morifindjan 1 avec les traités de sujet. On était hors de la cour, c’est là-bas qu’on a fait les recherches sur facebook pour avoir le sujet en vue de le traiter. Mais personne ne nous a dit de venir et personne ne nous a donné le sujet pour traiter, on a juste fait la recherche par le téléphone comme nous avons nos jeunes frères là-bas, nous étions venus les aider à cet examen« , confesse Mina Kamano enseignant.
Considéré comme les principaux complices de cette tentative de fraude, Abdourahmane Sylla enseignant à l’école Hadja Bintougbé Kaba et Joseph Leno élève, ont quant à eux tous nié les faits.
Je suis venu par ce qu’il y a quelqu’un qui m’a indexé soi-disant que je suis son complice dans une tentative de fraude. J’ai été interpellé aux alentours de la cours alors que je regardais un accident qui s’était produit, je n’ai rien à voir dans cette affaire. J’étais dans les parages à Morifindjan. Les agents sont venus me dire de monter dans leur véhicule. En ce moment, j’attendais l’enfant » a nié M. Léno.
Interrogé sur la question, Boubacar Mandela Camara, coordinateur national au compte des examens nationaux dans la région de Kankan et Faranah, est revenu sur les circonstances de cette interpellation.
« Arrivé au centre Morifindjan, on se dirigeait vers le deuxième centre qu’est le lycée, nous avons vu un monsieur à la devanture du secrétariat c’est comme s’il sortait de là-bas. Le jeune gardien du mérite l’a interpellé pour lui demander de présenter son badge. Parce que seuls, ceux qui ont les badges ou les ordres de mission ont accès aux centres.
Nous sommes allés à la direction, d’interrogatoires en interrogatoires, il a commencé à demander pardon et vu ses mouvements, j’ai compris qu’il a quelque chose sur lui. Finalement, on a pris des feuilles sous sa chemise et j’ai vérifié, c’était effectivement le traité du sujet de l’éducation civique et morale (ECM). C’est comme ça qu’il a été mis à la disposition des agents « , explique ce responsable éducatif.
A suivre
Source Africaguinee.com