Après le colonel Thiegboro Camara, Marcel Guilavogui, Toumba Diakité et ensuite Cécé Raphaël Haba, c’est le tour de Abdoulaye Chef Diaby ministre de la santé du moment des faits de donner sa version des faits ce lundi 14 novembre 2022 devant le tribunal ad-hoc au compte de la 16ème audience dans le procès des massacres du 28 septembre. Appelé à la barre, l’ancien ministre de la santé, Abdoulaye Chérif Diaby dit qu’à son arrivée à l’hôpital Donka qu’il a vu des personnes blessées et qu’il a vu 57 corps
À l’entame de ses propos, l’ancien ministre de la santé au moment des massacres du 28 septembre Abdoulaye Chérif Diaby à la barre indique qu’il a été alerté par me chef d’état-major et la directrice de l’hôpital de Donka d’alors de la situation du 28 septembre
« J’ai pris mon véhicule pour aller à Coyah, j’ai laissé mes gardes corps, en cours de route à Lansanyah barrage le chef d’état-major général des armées m’a appelé qu’il y a eu des problèmes au stade d’envoyer des ambulances. J’ai appelé la directrice de l’hôpital de Donka d’alors pour lui dire d’envoyer des ambulances au stade. J’ai continué mon chemin mais en cours de route, la directrice m’a appelé que c’était grave de venir à Donka. J’ai rebroussé chemin, je suis allé à Donka, j’ai trouvé effectivement qu’il y avait beaucoup de blessés et j’ai vu 57 corps » raconte-t-il.
Avant de poursuivre : « Il se trouve que Dr Abdourahmane Diallo détenait les clés de la pharmacie centrale, je me suis retourné au camp prendre mes gardes corps et je me suis habillé en tenue militaire, nous sommes allés chercher Dr Abdourahmane à Nongo qui avait les clés de la pharmacie centrale. Nous avons pris les clés, nous sommes allés au camp, je suis allé rendre compte au Président Dadis. Il nous a instruit de prendre en charge tous les blessés. Nous avons fait un devis, le président a appelé le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur de la banque centrale pour leur dire de mettre les montants à notre disposition. C’était 1 milliard 400 millions et quelques. Voilà ce que je sais de ce qui s’est passé le 28 septembre 2009 ».
Au moment où nous mettions cet article en ligne, la parole est dans le camp du parquet pour les questions de consolidation.
Depuis le tribunal ad-hoc, Mamadou Aliou Sow pour Flashguinee.info