Pépé Francis Haba, président de l’UGDD (Union guinéenne pour la démocratie et le développement) a donné sa lecture sur le déroulement du procès du massacre du 28 septembre en cours dans notre pays. Cet acteur politique soulève certaines irrégularités.
Le procès du 28 septembre est, ce mardi 8 novembre, à sa 16e journée d’audience avec la comparution du quatrième accusé, Raphaël Cécé Haba. Le président de l’UGDD livre sa compréhension dans le déroulement de ce jugement.
« Il est vrai que le procès des événements du 28/9/2009 nous réserve encore énormément de surprises. Mais il est difficile de rester indifférent au fonctionnement bancal de la justice du pays. Surtout en matière d’enquêtes pénales », soulève Francis Haba.
« Rien à voir avec ce qu’on peut imaginer pour l’obtention de preuves à charge ou à décharge. On peut presque affirmer que les enquêtes relatives à ce procès ont été bâclées alors que les faits sont d’une importance capitale », ajoute-t-il, avant de s’interroger.
« Étant donné que le code pénal est un droit de certitude, comment se fait-il que des juges d’instruction ne se soient pas déplacés pour confirmer ou non, l’alibi de l’accusé Cécé Raphaël HABA affirmant se trouver à l’hôpital jusqu’à 14h de cette date ? La preuve de la culpabilité n’incombe-elle pas au procureur accusateur », demande-t-il.
Selon le président de l’UGDD, «le tribunal aura du pain sur la planche pour la reconstitution des faits ainsi que la distinction du vrai et du faux ».
Aissata Balde