Le procès pour le massacre au stade de Conakry s’ouvre le 28 septembre prochain, soit dans une semaine. Le camp du capitaine Dadis incriminé dans ce dossier, par la voix de l’un de ses avocats Me Pépé Antoine Lamah, se dit pressé de la tenue de ce procès.
Ce membre du collectif des avocats de l’ancien président de la transition de 2008 salue les efforts du CNRD pour avoir favorisé l’ouverture de ce procès, treize ans après le massacre.
« Il faut commencer à dire merci autorités compétentes, je veux parler des autorités de la transition d’avoir fourni tous les moyens à la justice pour permettre enfin l’organisation de la tenue de ce procès annoncé le 28 septembre 2022 », exprime Me Pépé Antoine Lamah.
Il reste convaincu que son client Moussa Dadis Camara n’a rien à se reprocher dans ce dossier du massacre du 28 septembre. « C’est un jour que le capitaine Moussa Dadis Camara a attendu dans son exil forcé depuis plus 12 ans. Aujourd’hui apprend que ce procès aura lieu c’est un ouf de soulagement pour lui », assure Me Lamah.
« Il aura enfin l’occasion de venir livrer sa part de vérité et il a espoir d’ailleurs avec tout ce qui va se relever autour de ce procès, l’opinion nationale et internationale finira par comprendre les tenants et les aboutissants de cette affaire. Il ne peut pas être inquiet parce qu’il ne se reproche rien », ajoute-t-il.
Selon Me Pépé Lamah, « le président Dadis est très serein et pressé de regagner sa patrie. Il est pressé d’affronter les juges qui seront chargés du dossier pour se défendre et enfin permettre à ce que tout le monde connaisse ce qui s’est passé dans cette affaire, pour que justice soit faite et que son innocence soit définitivement établie ».
Aissata Balde