Enlevés dans la nuit du 9 juillet, les leaders du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), Foniké Menguè et Billo Bah sont toujours détenus dans un lieu inconnu. Les autorités disent n’avoir aucune nouvelle d’eux alors que l’inquiétude grandit dans les familles de ces défenseurs des acquis démocratiques.
Le fondateur du Think tank Afrikajom Center refuse de se faire sur la situation. Sur le réseau social X (ex-Twitter), le sénégalais Aliou Tine martèle que ‘’la Guinée est fatiguée des dictatures, des présidents oppresseurs de leur peuple, la Guinée pays le plus riche en ressources minérales en Afrique de l’Ouest, a droit à la vie, à l’intégrité physique, aux libertés fondamentales, au développement et au bien-être’’.
Il dit à qui veut l’entendre que ‘’le peuple de Guinée a le droit de jouir des ressources considérables de son sous-sol. Le régime de transition doit sans délai organiser des élections démocratiques et transparentes pour le retour de l’ordre constitutionnel’’.
A la junte militaire, il indique qu’il ‘’faut libérer sans délai Foniké Menguè et tous les détenus politiques des geôles guinéennes, permettre le retour sans délai de tous les exilés politiques’’.
Ce défenseur des droits humains assure que ‘’nous devons exprimer notre solidarité totale à la lutte du peuple guinéen contre la dictature militaire, contre la répression aveugle et pour le retour de l’ordre constitutionnel en Guinée’’.