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Mise en liberté de Dr Ibrahima Kourouma : la Cour Suprême statuera le 30 juillet prochain

Les regards sont désormais tournés vers la Cour Suprême en ce qui concerne la décision de mise en liberté de l’ancien ministre de la ville et de l’aménagement du territoire du régime Condé, Dr Ibrahima Kourouma.

Le 30 juillet prochain, la chambre correctionnelle de cette juridiction du pays statuera enfin sur les mérites du pourvoi en cassation introduit par le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).

Suite à l’absence du juge en charge du dossier, nous apprend-on, cette procédure a été à plusieurs reprises reportée, ce, à la surprise générale du conseil du prévenu qui séjourne depuis plus de deux ans à la maison centrale de Conakry.

En dépit de la lenteur dans cette procédure, Me Soufiane Kouyaté a le moral au beau fixe quant à l’innocence de son client Dr Ibrahima Kourouma.

« Ce qui nous réconforte, on sait que le droit est de notre côté, si elle (La Cour Suprême ndlr) ose dire la vérité, tant mieux. En tout cas, on attend le 30 juillet… », a-t-il indiqué.

D’après ce conseil, les précédentes procédures qui ont débouché sur quatre arrêtés de remise en liberté de l’ancien ministre d’Alpha Condé font, partie.

« Suite à la caducité du mandat qui a permis à la maison centrale de le recevoir et la loi dit que le mandat devait être renouvelé dans un délai précis. Non seulement, il y a eu violation de ce délai et beaucoup de choses se sont passées sans parler des différentes décisions de remise en liberté (…). On a initié la procédure pour que cette violation cesse. La chambre de jugement de la CRIEF nous a donné raison, le procureur spécial a interjeté appel, cette même décision a été confirmée par l’arrêt de la chambre de jugement de la même CRIEF. Contre cet arrêt aussi, il s’est pourvu en cassation en sachant pertinemment qu’il n’a pas raison », a-t-il rappelé.

Selon cet avocat au barreau de Guinée, il revient désormais à la Cour Suprême de réparer le tort subi par son client. « C’est la Cour Suprême qui doit être l’institution qui redresse le tort. Malheureusement, celle-là aussi malgré le temps qu’on a fait en détention dans l’illégalité continue encore à allonger notre souffrance », a-t-il déploré.

source mosaiqueguinee.com

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