Comme annoncé précédemment dans l’un de nos articles, un incendie de source inconnue a ravagé six (6) ateliers de menuiserie et une maison d’habitation et tous leurs contenus, au quartier manquepas, près de la boucherie de la commune urbaine de Kindia.
Pas de perte en vie humaine, mais des dégâts matériels sont énormes et inestimables. Interrogé sur les circonstances, Mamadou Sow, boutiquier et témoin des faits, explique comment il a informé les voisins, afin de maîtriser le feu.
Je ne peux pas vous dire exactement la cause de cet incendie, c’est les enfants qui passaient par là, qui ont tapé la porte soi-disant koto Sow, il y a le feu. Dans un premier temps, je n’ai pas ouvert par précaution, mais comme ils tapaient toujours, je suis sorti et il y avait le feu aux ateliers. Immédiatement, je suis parti réveiller les voisins d’à côté, mais à mon retour, le feu avait pris partout, comme si c’était une station qui a explosé. Moi, quand le feu a commencé, j’ai fait sortir les marchandises, mais d’autres ce sont dispersées, parce que vous savez avec un tel événement, les bandits sont plus nombreux que ce qui viennent aider. A ma connaissance, j’ai perdu une somme de 800 000 GNF, mais mes marchandises n’ont pas été brûlées. Franchement, il y a beaucoup qui ont perdu tout et rien d’utile n’a été sorti’’, a-t-il expliqué.
Selon Fodé Abdoulaye Camara, victime, il aurait perdu une somme d’une valeur de 50 000 000 GNF et dit-il, à travers cet incendie, c’est le retour à la case de départ.
‘’Franchement, on ne connait pas la source de cet incendie qui a ravagé nos ateliers, parce que c’est aux environs de 2heures du matin qu’on nous a informé et à notre arrivée, nous avons trouvé que tous les ateliers ont été brûlés. On ne peut même pas s’approcher du feu, c’est par la grâce de Dieu qu’hier mon binôme de travail, Aboubacar Sylla n’a pas perdu sa vie à travers ce feu, il voulait rentrer dans l’atelier afin de faire sortir les choses, mais le feu était incontrôlable. Au total, Il y a six ateliers qui sont brûlés et moi dans mon atelier ce qui est brûlé peu partir jusqu’à atteindre les 50 000 000 GNF. Vraiment, je ne peux pas citer tout ce qui est perdu, les meubles des clients, nos matériels de travail, c’est énorme. A part nos ateliers, il y a la maison de M. Diallo qui a été aussi brûlée et rien n’est sorti de dedans. Il était à la prière de nuit et la maison était fermée. C’est les citoyens qui ont gâté la porte pour faire sortir ces enfants et Dieu merci les enfants n’ont rien eu, mais tout a été consumé à l’intérieur de la maison. Grâce aux pompiers et aux citoyens, le feu a été maîtrisé et ça ne s’est pas propagé dans d’autres concessions. Vraiment, on les remercie de leurs efforts.
Aujourd’hui, je demande à toutes les personnes de bonne volonté, aux autorités à tous les niveaux, parce que là où nous sommes, on s’est retourné à la case de départ et on est devenu des pauvres, on a rien maintenant. Ce que j’ai fondé il y a de cela une quinzaine d’années, tout est parti en fumée. Et aujourd’hui, on sait plus où et comment nourrir nos familles. Vraiment nous sollicitons l’aide de tout le monde, afin de refaire nos ateliers’’, a lancé maître Fodé Abdoulaye Camara.
C’est la désolation totale chez ces victimes, qui ont perdu tout ce qu’elles ont construit depuis plusieurs années. C’est le cas d’Abdoulaye Diallo, qui a perdu sa maison à travers cet incendie.
‘’C’est vers 1h50′, que le feu a pris certains ateliers de menuiserie derrière chez moi, c’est un court-circuit qui a déclenché l’incendie et c’est ce qui a brûlé ces ateliers et le feu a pris ma maison de quatre chambres et salon et a brûlé tout. Il n’y a pas eu de perte en vie humaines, mais les dégâts matériels sont énormes, car rien n’est sorti dans la maison, il y a même une somme de 30 000 000 GNF que je gardais pour quelqu’un qui est brûlée et il y a l’argent des femmes que je ne connais pas exactement le montant, mais c’était un montant conséquent qui a aussi été consommé par le feu.
Je demande aux personnes de bonne volonté de près ou de loin et des autorités de nous venir en aide, on était tous à la mosquée pour les prières de nuit. Aujourd’hui, on a ce qu’on porte, on n’a rien d’autre’’, a déclaré Abdoulaye Diallo.
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