La 2ème édition de la soirée de récompense des meilleurs athlètes de combat s’est déroulée vendredi, 6 décembre à Conakry. Elle a permis de couronner quinze sportifs et un président de fédération.
Une soirée, une sportive mais double consécration
Après le gala de couronnement, place au bilan. L’acte 2 de cette nuit de sports de combat s’est soldé sur une note de satisfaction selon les organisateurs. D’abord « ce qu’il faut retenir est que nous avons seize lauréats. Parmi ces 16 lauréats, une dame s’est particulièrement distinguée. Il s’agit de Marie Branzer de la Fédération guinéenne de judo. Elle fait un parcours inédit, renflant tout cette année. Elle été médaillée d’or au championnat d’Afrique, au championnat ouest-africain, aux jeux africains, qualifiée pour les jeux olympiques de Paris », s’est félicité Mamadou Bobo Barry, chargé de communication de Sport Event’s, structure organisatrice de l’évènement.
Avec sa double consécration Marie Branzer, (prix sénior du meilleur judoka) « succède » Branzer ainsi à Fatoumata Yarie Camara de la lutte en s’emparant la couronne ‘’du prix de meilleur sportif de l’année’’. Et «c’est vraiment mérité », poursuit le journaliste Mamadou Bobo.
Touche particulière de la 2ème édition
Il ajoute que la particularité de cette 2ème édition est que les prix décernés sont « civilo-militaires » puisque les lauréats sont des civils et des militaires « qui ont évolué chez les cadets, les juniors et les séniors, donc toutes les catégories en judo, taekwondo, karaté, lutte et en boxe ».
Le mécénat mis en lumière
L’évènement a aussi consacré le meilleur dirigeant sportif de l’année. Et pour la deuxième fois de suite, c’est Me Cheick Condé, président de la Fédération guinéenne de karaté qui l’a raflé. « On pense souvent au mécènes dans le football alors qu’il y a aussi des mécènes dans les sports de combat. Donc c’était important que Sport Event’s puisse penser à eux pour les encourager ».
Des perspectives ambitieuses
Pour la 3ème édition, Sports Event’s entend bien élargir la palette en internationalisant l’évènement. « On est en discussion avec des Sénégalais, des Maliens ou encore des Ivoiriens qui souhaitent qu’on fasse la même chose avec eux. Ça montre tout le sérieux dans ce que nous faisons en témoignent ces nombreux messages de soutien (projetés à l’écran devant l’assistance) dont on a bénéficié de la part du monde sportif à l’international notamment, Patrick Mboma (Cameroun), Alain Traoré (Bukina Faso), Lansana Béa Diallo, ancien ministre des Sports (Guinée), Kaba Diawara (ancien international et sélectionneur de la Guinée) pour ne citer que ceux-ci. Ils ont eu un intérêt particulier pour cet évènement. Et ça, pour moi, c’est pour important de le noter », a conclu Bobo Barry avec beaucoup de fierté.
A l’année prochaine pour l’acte 3 de la nuit des sports de combat.
AOD