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1.500 migrants guinéens bloqués au Niger : « Nous demandons l’aide du Président. Il y a eu des morts et handicapés parmi nous »

Ça fait près de dix (10) mois que ces compatriotes vivent le cauchemar de l’aventure entre les pays maghrébins.

En partance pour la traversée de la Tunisie, ces migrants guinéens ont été arrêtés en Algérie et d’autres en Tunisie, puis emprisonnés où 36 d’entre eux ont perdu la vie.
Expulsés entre la frontière d’Algérie et le Niger, ils ont passé un processus de trois (3) mois avant d’être admis à l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations). Après 09 mois passés à Niamey, un d’entre eux s’est confié à Mediaguinee ce lundi, 21 août 2023 pour décrire leur mésaventure avant de solliciter du Président de la transition, un rapatriement à l’image de leurs amis de la Tunisie.

« Après le désert, nous nous sommes retrouvés dans un camp à Agadez. Parmi nous, il y a près 50 femmes, mais aussi des mineurs. Nous voulons exprimer notre mésaventure aux autorités guinéennes, à travers le Président, le Colonel Mamadi Doumbouya. Nous sommes confrontés depuis notre arrivée ici au Niger, à des problèmes d’insécurité sans précédent. 

Ce qui fait mal actuellement, c’est que les conditions sont très pénibles et à chaque fois il y a des malades mais aussi des cas de morts parmi nous. Nous avons également été torturés par ceux qui nous ont rapatriés. Beaucoup ont perdu la vie et il y a des handicapés parmi nous. Il y en a qui ont été attachés et on a des images. Lorsqu’on a été en prison, il y a eu plus de 36 morts. Et où nous vivons actuellement, il y a l’insécurité totale mais aussi des agressions un peu partout. Cela nous fait vraiment déchirer le cœur. C’est pourquoi nous demandons de l’aide des autorités. Que le Président de la République nous envoie un vol, comme il a fait pour nos amis de la Tunisie. 

Ici au Niger, nous n’avons pas l’accès à l’Ambassade et aucun ne répond à nos préoccupations. Lorsque nous insistons, ils nous disent qu’en cas de problèmes, c’est à nous d’en tirer les conséquences», s’est confié Ben Ali Badra Camara, diplômé sans emploi, qui dit avoir tapé plus de 15 km avec ses compatriotes, avant  de rallier le premier village du Niger, où ils ont été pendant trois (3), soumis à un processus avant d’être admis à l’OIM

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