Intervenant par appel téléphonique ce samedi, 25 février dans l’émission « mirador » chez nos confrères sur le récent symposium sur le constitutionnalité initié par le conseil national de la transition, Aboubacar Soumah président du parti politique Guinée pour le développement et l’équilibre (GDE) en exil dans la capitale sénégalaise qualifie le symposium d’une perte de temps et de gaspillage de deniers publics
À l’entame, Aboubacar Soumah président du GDE en exil à Dakar parlant du symposium sur le constitutionnalité martel « Je pense que c’est une perte de temps et du gaspillage de deniers publics. Si nous voulons faire une transition sérieuse, nous devons nous retrouver et discuter des modalités de rédaction d’une constitution. La Guinée a une constitution, il suffit juste de toiletter la constitution de mai 2010 qui est bonne (…) un CNT taillé sur mesure ne peut pas rédiger une constitution digne de nom si la classe sociopolitique n’est pas impliquée. Les partis politiques satellites du CNRD étaient présents au cadre du dialogue. Le soit-disant dialogue qu’ils ont fait était en réalité un séminaire. Les thématiques étaient préalables définies par le CNRD et ils sont allés développer ces thématiques » a-t-il fait savoir
Poursuit t’il » Dans le chronogramme que nous avons proposé, on pouvait toiletter la constitution de mai 2010. Le travail de rédaction d’une nouvelle constitution ne prend même pas un mois. Ce ne sont pas 81 membres du CNT qui vont travailler là-dessus. C’est une dizaine de personnes qui le feront. Il faut réadapter les choses de manière à ce que ça répond aux questions importantes qui ont été soulevées après la rédaction de cette constitution. Au lieu de cela, on se met à regrouper des constitutionalistes venus du Sénégal, du Marocaine et je ne sais d’où. C’est un simple gaspillage » a-t-il indiqué
En fin, l’ancien député de la 8ème législature fait une invite
» Il faut que les gens se ressaisissent et comprennent qu’on ne peut pas inventer la roue. Parce que la roue existait bien avant nous et elle existera après nous » souligne-t-il
Sow Diaguissa pour Flashguinnee