Comme prévu, le procès des évènements du 28s septembre a repris ce lundi 27 mars 2023 devant le tribunal criminel de dixinn delocalisé à la cour d’appel de Conakry. Dès après l’ouverture de l’audience les avocats dans le procès dans leur ensemble par la voie de maître Paul Yomba kourouma ont sollicité auprès du président du tribunal la suspension de l’audience pour dit-il voir sur quel pas ils vont marcher portant sur le payement de leur budget car selon l’avocat, ils n’ont reçu un seul iota
» Nous demandons donc qu’il vous plaise monsieur le président d’accepter la suspension de l’audience pour que nous voyons sur quel pas il faut marcher, ce que pense l’État de nous. C’est une prière. Le motif, on avait pas voulu le dégager parce que nous ne voulons pas faire honte à notre État, à sa souveraineté et à tous les préparatifs, à tous les gages qu’il a donnés quant la tenue de ce procès sur toutes les facettes. Les magistrats sont là, les avocats, les finances, tout est dégagé. Notre budget, nous ne l’avons pas. Et l’État a droit, il est obligé, il doit nous payer. Nous n’avons pas un seul iota jusqu’à maintenant, pas un seul » a-t-il indiqué
Ayant pris la parole pour donner l’avis du parquet par rapport à la question posée, Sidiki Camara martel
» Même s’il n’a pas été assez implicite parce que nous, pratiquement on a pas compris mais nous sommes entrain de lire dans son intervention qu’il s’agit des questions administratives. Des questions qui ne relèvent pas de notre compétence et puisqu’il a dit que c’est toutes la défense confondue ainsi que les avocats de la partie civile, nous ne trouvons pas dire pourvue que la suspension ne dure pas »
De son côté maître Alpha Amadou DS Bah souligne » Le motif, on avait pas voulu le dégager parce que nous ne voulons pas faire honte à notre État, à sa souveraineté et à tous les préparatifs, à tous les gages qu’il a donnés quant la tenue de ce procès sur toutes les facettes. Les magistrats sont là, les avocats, les finances, tout est dégagé. Notre budget, nous ne l’avons pas. Et l’État a droit, il est obligé, il doit nous payer. Nous n’avons pas un seul iota jusqu’à maintenant, pas un seul » souligne-t-il
Sow Diaguissa pour Flashguinee